PORTRAIT. Louise Aubery ou MyBetterSelf : influenceuse, autrice et entrepreneuse prône l'acceptation de soi et milite pour les droits des femmes

Louise Aubery alias @mybetterself a pu rencontrer ses abonnées lors de la dédicace de son essai à Lille. Empathie envers son corps, être plutôt que paraître, déconstruire pour mieux reconstruire, voici une partie des credos développés dans son essai "Miroir, miroir, dis-moi ce que je vaux vraiment".

Invitée de notre émission Hauts féminin, Louise Aubery apparaît en visio sans aucun maquillage. Le naturel lui va bien, mais contraste avec les codes de la télévision. C’est un choix délibéré de sa part pour montrer que le maquillage ne doit pas être une obligation quand on est une femme. "Je sais que beaucoup de femmes se sentent obligées de se maquiller quand elles vont au travail. Par exemple, le jour où on n’a pas le temps, plutôt que de se répéter toute la journée que l’on n’est pas présentable, que l’on n’est pas désirable, que cela ne va pas du tout, il est mieux de se demander pourquoi, fondamentalement, je me maquille, pourquoi est-ce que je vaudrais mieux parce que je suis maquillée. Est-ce que c’est vraiment là que repose ma valeur ? Tout ce questionnement m’a aidée à dépasser toutes les critiques que je pouvais m’adresser et que la société voulait que je m’adresse."

S'accepter comme on est

Dans son essai, Louise Aubery recommande de remplacer les critiques par de la bienveillance : "Je suis capable d’accomplir tout ce en quoi je crois. Je suis bien dans ma peau. Je me donne de l’amour. Je choisis la sérénité."

Le titre Miroir, miroir, dis-moi ce que je vaux vraiment sonne mieux que le fameux : "Miroir, miroir, dis-moi qui est la plus belle". La traditionnelle expression fait la part belle à la rivalité féminine qui s’immisce dans les têtes des petites filles à la lecture du célèbre conte pour enfants, Blanche Neige, alors que dans l’expression de Louise Aubery, c’est l’acceptation de soi qui prévaut. Que diriez-vous de remplacer votre miroir par ce livre ? En tout cas, c’est ce que souhaite la jeune femme qui espère susciter une prise de conscience chez ses lectrices. "La confiance en soi, on ne la trouvera pas dans le miroir."


"L'avortement n'est pas acquis"

Louise Aubery réalise des vidéos sur ses comptes Instagram et YouTube sur les droits des femmes dans le monde. Elle a par exemple utilisé dans l’une d’elle, l’objet symbolique du cintre utilisé pour avorter clandestinement dans les pays où c’est interdit.

Elle demande aux passants s’ils savent à quoi le cintre peut servir en dehors de pendre nos vêtements. "Sachant qu’on est en train de revenir sur ce droit fondamental dans de nombreux pays comme aux États-Unis, cela me paraît important de sensibiliser le grand public sur la réalité qui va advenir maintenant que ce droit leur est refusé. On le voit ce droit à l’avortement n’est pas acquis. On peut revenir dessus à tout moment. Je veux montrer que l’on ne peut pas revenir sur des libertés fondamentales qui mettent en danger la vie des femmes."

Une entrepreneuse sur tous les fronts

Cette diplômée de Science Po, à 25 ans, est l’une des premières influenceuses à avoir défendu le concept de body positive. Elle a créé une marque de sous-vêtements qui se nomme JeNeSaisQuoi, une référence au fait que "toutes les femmes ont 'ce je ne sais quoi' qui les rend uniques."

En 2019, Louise fonde GirlinBiz, un club permettant aux femmes de reprendre confiance en elles et de prendre le pourvoir au sein de leur vie personnelle et professionnelle. Ateliers, Masterclass, conférences et aussi le podcast Inpower dans lequel elle reçoit des personnes inspirantes et éclectiques, hommes et femmes, comme Christophe André psychiatre, Marine Lorphelin, Miss France 2013, Claude de Koh Lanta et la liste est longue.

durée de la vidéo : 00h13mn00s
Emission Hauts féminin sur Louise Aubery ©FTV

Vous en saurez plus sur son livre en visionnant ci-dessus le témoignage complet de Louise Aubery alias @mybetterself sur Instagram et YouTube, qui était invitée dans l’émission Hauts féminin du jeudi 12 janvier.

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