Ta Vie en éclats est le premier roman de Plana Radenovic, journaliste à La Voix du Nord. Roman autobiographique, l'auteure nous plonge, au fil de ses souvenirs d'enfants et d'adolescente, dans l'histoire de sa mère, une femme à l'histoire romanesque qui peu à peu sombre dans la folie.
A 31 ans, Plana Radenovic, journaliste à La Voix du Nord signe son premier roman, une autobiographie, intitulée Ta vie en éclats. Avec tendresse, elle plonge les lecteurs dans l'histoire de sa mère décédée en 2015.
"Quand ma mère est décédée, j'ai tout de suite commencé à écrire. J'avais rédigé quelques passages, plus jeune, pour fixer des moments d'elle dans l'éternité", explique Plana Radenovic sur le plateau de France 3. "J'ai eu envie de restituer qui elle était, dans toute sa complexité. C'est quelqu'un qui a plusieurs facettes."
"Ça c'est la vie et la vie est belle quand même"
Au fil de ses souvenirs d'enfant, puis d'adolescente et de jeune adulte, l'auteure retrace les amours de sa mère, la perte de son travail, sa chute dans la dépression et peu à peu dans la folie jusqu'à être internée. S'ensuivent des années entre la rue, les foyers et l'hôpital. 150 pages qui sonnent comme une déclaration d'amour pour cette mère qui élève seule ses trois enfants. "Ma mère m'a peu considéré comme une enfant", se souvient t-elle. "Elle m'a poussé dans l'âge adulte en nous disant "ça c'est la vie et la vie est belle quand même"."
D'excentrique à marginale
C'est d'ailleurs en se mettant dans la peau d'une enfant que Plana Radenovic entame son récit. Au fur et à mesure des pages qui se tournent et des années qui passent, elle grandit. Il faut attendre la page 144 pour que Maman devienne ainsi "Martine". "Quand j'étais petite, je ne voulais pas que ma mère s'appelle Martine, c'était maman. Je n'ai pas appelé ma mère "Martine" jusqu'à l'âge adulte, la page 144."
Plana Radenovic livre ainsi un récit intime : l'histoire romanesque d'une mère excentrique, d'abord, puis marginale.