Des centaines de Lillois se sont amassés au Secours populaire à Fives ce samedi 10 juillet pour la première braderie de l'association depuis le déconfinement.
En proie à des difficultés financières, le Secours populaire a souhaité organiser sa propre braderie dans le quartier de Fives ce samedi 11 juillet, alors que le maintien de la braderie de Lille n'est pas encore tranché.
Dès 10 heures du matin, la file d'attente s'étirait sur plusieurs dizaines de mètres. Port du masque obligatoire et gel hydroalcoolique à l'entrée, les gestes barrières étaient au rendez-vous pour les Lillois venus extrêmement nombreux faire leurs achats. Il a même parfois fallu contenir la foule, avide de petits prix.
Pour un des acheteurs, c'est l'occasion de se faciliter la vie : "On n'a plus les marchés aux puces, donc ça arrange tout le monde". Une bénéficiaire du RSA estime venir "une à deux fois par semaine", c'est sa seule possibilité pour faire des achats, un endroit "vital pour faire les courses".
Des ventes nécessaires à la survie des associations
Une question de survie également pour le Secours populaire, car l'interruption de l'activité pendant deux mois a causé des pertes estimées à 700 000 euros pour le seul département du Nord, malgré des initiatives durant le confinement pour trouver des fonds."Il est temps de reprendre l'activité pour aider davantage de monde. Nous savons qu'à partir de septembre, il y aura une vague de demandeurs supplémentaires dans toutes les associations", insiste Jean-François Groult, animateur du Secours populaire du Nord.Les braderies sont vitales pour l'association, elles permettent de financer l'aide aux plus démunis. Une autre braderie du Secours populaire s'est tenue du 9 au 11 juillet à Noeux-les-Mines, dans le Pas-de-Calais, avec cette fois encore, de nombreux acheteurs, ravis de pouvoir à nouveau profiter des petits prix.