Le LOSC s'est imposé 0-1 ce dimanche après-midi à Nantes dans le cadre de la 27e journée de Ligue 1.
Les Dogues ont croqué les Canaris ce dimanche après-midi au Stade de la Beaujoire, où Lille n'a plus été battu depuis 2004.
Le LOSC est parvenu à faire la différence en début de seconde période : sur un corner tiré par Renato Sanches, Benjamin André a ouvert le score de la tête (52e minute). Il s'agit de la seconde réalisation de l'ancien Rennais sous les couleurs lilloises, après un but inscrit contre Bordeaux fin octobre (victoire 3-0).
Les Nantais ont eu beau pousser en fin de match, ils ne sont pas parvenus à égaliser.
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— LOSC (@losclive) March 1, 2020
Avec cette nouvelle victoire, le LOSC conserve sa 4e place au classement de la Ligue 1, à un point du Stade Rennais, vainqueur à Toulouse samedi (0-2). Les Dogues en revanche un écart conséquent de 6 points avec le 5e, Montpellier.
"C'est un écart qui n'est pas définitif", a tempéré Christophe Galtier, l'entraîneur lillois, aptès la rencontre, en conférence de presse. "On regarde devant. On est là, on chasse, on se rapproche, on n'a pas encore rattrapé nos amis rennais. Il faut garder cette vigilance, cette exigence, cette humilité. Il faut jouer pour gagner, maintenir une moyenne élevée par match pour être à la lutte jusqu'à la fin".
"Victoire méritée"
"J'estime notre victoire méritée, même si ça se joue à un but d'écart sur un coup de pied arrêté", a-t-il ajouté. "Nous nous sommes créé des situations. Il y a eu la qualité du gardien, parfois un manque de justesse. Je suis satisfait du comportement individuel des joueurs et de l'attitude. Cela aurait été frustrant de ne pas l'emporter avec le nombre d'occasions que nous avons eues. Mais quand on a des occasions, c'est toujours bon signe".
"On est tombé sur une équipe lilloise qu'on attendait à ce niveau-là, avec des forces qu'on avait bien identifiées", a reconnu, de son côté, l'entraîneur nantais Christian Gourcuff. "Beaucoup de qualités physiques, une grosse pression très haute, on n'a jamais su s'en départir. (...) Objectivement, on est tombé sur plus fort que nous, même s'il ne faut pas qu'on se contente de ça."