Les 10 appartements de l'immeuble "Nice" situé dans le quartier des Provinces Françaises à Maubeuge (Nord) ont été évacués ce vendredi 15 mars 2024. En cause, des fissures qui s'agrandissent sur la structure de l'édifice.
L’évacuation a eu lieu à la hâte, dans la matinée du vendredi 15 mars 2024. Devant l’immeuble de 5 étages, comportant 10 logements, pompiers, policiers et élus de la ville ont demandé aux habitants de quitter leurs logements.
En cause, des fissures qui se sont agrandies dans le sous-sol du Nice, édifice d'une copropriété située le quartier des Provinces Françaises à Maubeuge (Nord).
Une situation qui s'est rapidement aggravée
"L’immeuble a montré ces derniers mois des signes de fragilité", explique le maire, Arnaud Decagny. Le syndic a mandaté des experts et l’entièreté du sous-sol a été étayée.
Mais la situation s’est semble-t-il aggravée ces dernières heures. "Nous avons été appelés hier soir par les pompiers inquiets parce que les fissures s’agrandissaient malgré l’étaiement", raconte le premier édile.
Le bâtiment montrait des grands signes de fragilité et ça continuait d’évoluer.
Arnaud Decagny, maire (UDI) de Maubeuge
Alors qu’il s’apprêtait à prendre un arrêté dans les quinze jours, tout s’est accéléré dans la matinée. "Le bâtiment montrait des grands signes de fragilité et ça continuait d’évoluer", indique Arnaud Decagny : comprendre que les fissures se sont agrandies, dont certaines sur la structure du bâtiment. "Je pense que le phénomène s’est accentué depuis le début de l’année", avance-t-il prudemment.
Existe-t-il un risque d'effondrement ?
Le maire a donc pris un arrêté de péril imminent, obligeant les 11 habitants de la tour à évacuer et quitter l’immeuble. "Tous ont trouvé des solutions de relogement à court terme dans leurs familles où auprès de leur assurance, détaille-t-il, sauf deux couples que nous avons relogés dans des appartements de la ville".
Un risque d’effondrement est-il toutefois envisageable ? "Impossible pour moi de vous répondre", réagit le maire.
Un nouvel expert va être mandaté par le syndic pour constater l’apparition de nouvelles fissures. "Nous attendons désormais le retour de cette expertise et prendrons ensuite une décision concernant le bâtiment", conclut Arnaud Decagny.