Le défenseur du LOSC semble sceptique sur les nouvelles recrues du mercato.
«Il faut que l'on se remette le cerveau à l'endroit et que les nouveaux s'intègrent. Mine de rien, on revenait bien et maintenant avec les recrues, ça change tout. On perd trois matchs en une semaine. Il faut se serrer les coudes.» La petite phrase de Julian Palmieri, défenseur du LOSC, dans La Voix du Nord, n'a pas dû passer inaperçu dans le vestiaire lillois.
Une critique indirecte des nouvelles recrues du mercato. Depuis leur arrivée, Ricardo Kishna, Xeka, Farès Bahlouli, et Anwar El Ghazi ont tous obtenu rapidement du temps de jeu. Aux dépens de certains ex-titulaires. Et comme les nouveaux n'ont pas été très convaincants, que les résultats depuis 3 matchs ne sont pas bons... et que le LOSC est désormais 16ème... Julian Palmieri, connu pour son franc-parler, a décidé de mettre les pieds dans le plat. Pour dire tout ce que le vestiaire pense tout bas ?
Barrière de la langue
Dans l'interview accordé au quotidien régional, il n'y va pas par quatre chemins et insiste. Il ne pourra pas reprocher aux médias d'avoir sorti une phrase de son contexte : «Je me répète mais c'est une situation délicate avec beaucoup de nouveaux. Patrick avait mis quelque chose en place avant le mercato. Maintenant c'est différent et compliqué car les nouveaux joueurs ne parlent pas la même langue. C'est une barrière. (...) J'espère qu'ils prennent des cours. Ce n'est pas à nous de parler anglais ou portugais.» Déjà, à l'issue du match face à Angers, Palmieri avait été clair : "Cette défaite est grave".Au passage, le défenseur corse apporte son soutien à Patrick Collot, entraîneur "en danger" : "Je n’espère pas car deux changements de coach dans la saison, ça ferait beaucoup. Pat’ fait ce qu’il faut."