600 intérimaires vont être recrutés d'ici le mois de mai dans l'usine Sevelnord d'Hordain (Nord). Ils doivent venir grossir les effectifs pour "répondre au succès commercial" des derniers modèles de Peugeot et Citroën.
Le groupe automobile PSA va recruter 600 intérimaires d'ici le mois de mai pour son usine Sevelnord d'Hordain (Nord) afin de "répondre au succès de ses véhicules utilitaires légers", a indiqué le groupe vendredi dans un communiqué.
PSA doit par ailleurs négocier à partir de mardi avec les syndicats un projet de ruptures conventionnelles collectives au niveau national pour réduire le nombre d'emplois permanents dans le groupe.
A Sevelnord, PSA "a décidé de créer une 4e équipe de production" pour "répondre au succès commercial des Peugeot Expert et Citroën Jumpy ainsi que des Peugeot Traveller et Citroën Spacetourer produits à Hordain depuis mi-mai 2016", a indiqué l'entreprise.
Pour constituer cette nouvelle équipe qui travaillera du vendredi au dimanche, le site d'Hordain, où travaillent quelque 2 700 salariés, "va recruter des opérateurs dans la plupart de métiers de la production : fabrication, caristes, maintenanciers, automaticiens et pilotes de systèmes de production, pour des missions essentiellement en intérim pouvant aller jusqu'à 18 mois", a-t-elle précisé.
2 700 salariés sur le site
En outre, PSA a également annoncé "confirmer" son équipe de nuit composée de 500 personnes : "Créée fin septembre 2016 pour une durée prévisionnelle de six mois afin d'accompagner le lancement commercial des nouveaux modèles produits sur le site, l'équipe de nuit avait été prolongée d'un an en mars 2017".Peugeot Expert et Citroën Jumpy sont également produits en Amérique latine depuis octobre 2017 et seront produits en Russie à compter du premier trimestre 2018, a précisé le groupe.
PSA doit négocier le 9 janvier avec les syndicats un projet de ruptures conventionnelles collectives, rendues possible par les ordonnances réformant le code du travail. Deux séances de négociation sont prévues le matin et l'après-midi avant que le projet, s'il est validé par au moins 50% des syndicats, ne fasse l'objet d'une consultation lors d'un comité central d'entreprise extraordinaire, selon des sources syndicales nationales.