Au lendemain du décès du septuagénaire, passé à tabac à Vieux-Condé le 6 juillet 2023, la procureure de Valenciennes a exposé les éléments de l'enquête lors d'une conférence de presse ce mercredi 12 juillet.
Suite au décès de l'homme de 72 ans, agressé devant son domicile à Vieux-Condé le 6 juillet dernier, la procureure du Parquet de Valenciennes s'est exprimée ce mercredi 12 juillet au sujet des trois jeunes hommes mis en examen.
Après avoir confirmé l'agression du Vieux-Condéen le 6 juillet 2023 vers minuit, la procureure de Valenciennes est revenue sur les faits. "(Les trois jeunes hommes) placés en garde à vue reconnaissent s'être trouvés à proximité du domicile de la victime qui depuis sa fenêtre leur avait enjoint de quitter les lieux, leur reprochant des nuisances sonores aux alentours de 23 heures / 23 h 30." Une altercation s'en est ensuite suivie, lorsque le septuagénaire est sorti de son domicile. "Le jeune homme de 17 ans aurait alors porté plusieurs coups de poing et de pied à la victime, notamment lorsque celle-ci se trouvait au sol après avoir chuté sous l'impact d'un premier coup porté au visage."
30 ans d'emprisonnement encourus pour l'homme de 17 ans
Interpellés le jour même, les trois individus ont été présentés devant un juge d'instruction le 8 juillet dernier. Depuis le décès du septuagénaire ce mardi, le parquet a mis en examen le jeune homme de 17 ans pour "homicide volontaire". Il encourt 30 ans de prison.
Concernant les deux autres hommes présents lors des faits, ils ont été mis en examen pour "non-empêchement de commettre un crime ou un délit" et "non-assistance à personne en danger". Des faits punis de 5 ans d'emprisonnement.
Aussi, le jeune homme de 18 ans a fait l'objet "d'un placement sous contrôle judiciaire avec notamment l'interdiction d'entrer en contact avec ses co-mis en examen et de paraître sur la commune de Vieux-Condé", indiquait la procureure. Confié à des proches, le mineur de 14 ans a, lui, fait l'objet d'une mesure judiciaire éducative provisoire. En plus d'une prise en charge éducative, le jeune homme est également soumis à une interdiction d'aller et venir sur la voie publique entre 22 heures et 6 heures, sans être accompagné de l'un de ses représentants légaux.
Les trois jeunes auraient "témoigné des regrets", commente également la procureure de Valenciennes.