Le club de football deu VAFC (L2) a été condamné par la chambre d'appel sociale de Douai à verser 364 000 € à Bernard Casoni, son ancien entraîneur limogé en février 2015, a indiqué à l'AFP Eddy Zdziech, le président du club, confirmant une information de La Voix du Nord.
"Oui on m'a donné ce chiffre. C'est un jugement qui est relativement positif pour le club, car Bernard Casoni demandait quasiment quatre fois plus. On respecte la décision du juge, bien évidemment. Eu égard aux sommes qu'il réclamait, près de 1,4 million d'euros, il a été débouté de presque 75% de ses demandes. Certes c'est une victoire pour lui, mais c'est aussi une petite défaite de ne pas avoir récupéré toutes ses demandes", a jugé le dirigeant valenciennois.
Les magistrats de la chambre sociale sont revenus sur le jugement qui avait été prononcé en première instance par les prud'hommes de Valenciennes, lequel déboutait le VAFC de ses demandes mais n'accordait que 66.173 euros au technicien, qui en réclamait 1,35 million. La Cour a également jugé que la rupture du contrat de travail était "abusive".
"Nous avions des bonnes raisons de nous séparer de Bernard Casoni, c'était totalement réfléchi. Ensuite les juges apprécient la chose et je leur fais confiance. Je suis quand même à moitié satisfait car la Cour a jugé bon de ne pas donner raison à Bernard Casoni sur tous les points", a souligné M. Zdziech, qui dirige le club nordiste depuis l'été 2014.
Quel impact pour le club ?
Interrogé sur la possibilité de faire appel de cette décision, il a laissé planer le doute : "En fonction de la teneur du jugement je verrai s'il y a lieu de faire appel. Je ne sais pas encore. On va regarder les points que la Cour d'appel a soulignés pour juger bon de nous condamner. On va étudier les documents avec mes conseils, on regardera ça calmement et on décidera."
Casoni était arrivé au VAFC à l'été 2014, quelques semaines après la relégation en Ligue 2. Il avait été limogé sept mois plus tard, alors que le VAFC pointait à la 17e place. VA, actuellement classé 11e de L2, avait déjà été condamné fin octobre à verser plus de 300.000 euros à trois anciens salariés. "Cela n'engendrera pas de problèmes pour les finances du club. Ca ne va pas mettre en péril le bon redressement de l'institution. Le club va continuer de se redresser et de payer ses dernières dettes du passé", a assuré M. Zdziech.