Le délibéré est attendu au 5 juin.
Les quatre militants de la CGT accusé d'avoir agressé le député RN Sébastien Chenu en mars 2018 sont sortis rassurés du tribunal de Valenciennes, ce vendredi.
Leur avocat, Me Frank Berton, a mis en évidence la preuve de violences volontaires à l'encontre du député. Le président du tribunal a d'ailleurs convenu que le rapport médico-légal ne faisait pas mention de coups.
"On a pas de traces de violences le concernant ! On a peut-être une trace de bousculade" concède Me Berton, qui estime qu"il y a pas d'élément dans le dossier, y a pas d'éléméent à part les indicatoins faites et données par M. Chenu qui, en plus, sont jamais les mêmes !"
Une "provocation"
La politique s'est rapidement invitée dans les débats, et notamment la question de savoir ce que le député de la 19e circonscription, par ailleurs porte-parole du Rassemblement national, faisait dans le cortège"C'est une entière provocation de sa part !" s'indigne Roland Blanpain, l'un des prévneus. "C'est impressionnant ! Jamais j'aurais l'idée d'aller manifester un jour de rassemblement au FN ! On va aller où, là ? Chacun sa place !"
Le parquet a requis 140 heures d'intérêt général, tandis que Sébastien Chenu, absent au procès, réclame l'euro symbolique comme dommage et intérêt. Leur avocat Frank Berton, lui, a demandé la relaxe. Le délibéré est prévu le 5 juin.