VIDÉO. Tout ce qu'il faut savoir sur l'usine de frites qui va s'installer à la place de la sucrerie Tereos à Escaudœuvres

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Visite de l'usine de frites surgelées Agristo en Belgique ©Martin Vanlaton / Sebastien Gurak / France Télévisions

En 2027, une usine de frites surgelées va s'installer en lieu et place de l'ancienne sucrerie Tereos d'Escaudœuvres. Nuisances sonores, odeurs... face aux inquiétudes qui planent autour de son implantation, l'usine Agristo de Wielsbeke (Belgique), similaire à celle qui ouvrira ses portes dans le Nord, nous a ouvert ses portes.

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C'est un projet plébiscité par les élus locaux, mais qui suscite tout de même des interrogations. Alors que la sucrerie Tereos d'Escaudoeuvres a fermé ses portes il y a un an et demi, elle avait été rachetée par l'entreprise agroalimentaire belge Agristo, spécialisée dans la production de frites surgelées. En 2027, le groupe prévoit donc d'installer un nouveau site de production en lieu et place de la sucrerie.

De l'autre côté de la frontière franco-belge, une usine Agristo est déjà fonctionnelle. Vitrine du groupe, elle a aussi été construite sur une ancienne friche industrielle, tout comme le projet prévu à Escaudoeuvres.

Néanmoins, entre les odeurs de friture et les nuisances sonores... le développement d'une usine de frites à Escaudoeuvres suscite des interrogations. Pour répondre à ces inquiétudes la direction nous a ouvert les portes de son usine belge, en de nombreux points similaire à l'usine qui verra le jour dans le Nord.

"Le concept est le même"

Au milieu de la campagne des Flandres belges, l'usine Agristo de Wielsbeke ne passe pas inaperçue. Inaugurée en 2022, elle a été pensée pour limiter les nuisances, de l'implantation des quais de déchargement de pommes de terre, jusqu'aux lignes de production.

"Ici, c'est l'exemple d'une usine moderne et nouvelle. Il n'y a pas de nuisances pour les riverains", explique Ward Claerbout, directeur des affaires juridiques et externes d'Agristo. Par rapport au projet d'implantation dans le Nord, "le concept est le même, c'est la même ligne de production, le même processus, c'est exactement la même chose", poursuit-il.

Dans le vrombissement assourdissant de la ligne de production, Sylvain Bourdon, directeur de la future usine d'Escaudœuvres, nous fait le tour du propriétaire. Il nous dresse le portrait de cette usine gigantesque, pensée pour être la plus discrète possible.

"Pour limiter les bruits de circulation, les bâtiments extérieurs à l'usine font écran. Comme ça, à l'extérieur, zéro nuisance sonore" détaille-t-il avant de poursuivre sur les odeurs de friture. "Les odeurs on va les capter là où elles sont émises. Ensuite, on va les traiter par des systèmes haute température ou d'ozonation pour rejeter dans l'atmosphère que de l'eau, et pas de particule odorante."

À l'extérieur, zéro nuisance sonore

Sylvain Bourdon

Directeur de la future usine d'Escaudoeuvres

À Wielsbeke, la ligne tourne 24h/24 et 7j/7, ce qui permet de produire près de 535 000 tonnes de produits finis chaque année, qui seront exportés aux quatre coins du monde.

300 000 tonnes de frite et 300 salariés à Escaudœuvres

Dans le Cambrésis, lorsque la démolition de la sucrerie Tereos sera achevée, les travaux de l'usine Agristo pourront débuter. Le site de production devrait sortir de terre d'ici à 2027. Néanmoins, il existe déjà quelques images du projet.

Si à ses débuts l'usine devrait produire 150 000 tonnes de frites, le projet à long terme espère en produire le double. En matière d'emploi, ce sont près de 140 postes qui vont être immédiatement créés à Escaudœuvres. Pour son usine, Sylvain Bourdon "prendra toutes les candidatures. Il faut situer le niveau de qualification au niveau du bac jusqu'au niveau ingénieur. On prendra tous les gens qui auront envie de travailler avec nous."

Pour ceux qui auraient encore des inquiétudes sur le déploiement de cette usine dans le Cambrésis, des visites de l'usine belge sont programmées dans les prochains mois. Une vaste opération de transparence avant le lancement de la production dans trois ans.

Reportage réalisé par Martin Vanlaton et Sebastien Gurak

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