Interrogé par Cnews sur l'affaire Adrien Quatennens, le député PCF Fabien Roussel a déclaré que si un député de son groupe "était auteur de violences conjugales et qu'il l'avouait, il ne pourrait pas rester".
L'affaire Adrien Quatennens continue de faire réagir. Après les demandes des députés Nupes Aurélien Taché et Sandrine Rousseau pour qu'il se retire de la vie publique, c'est aujourd'hui Fabien Roussel qui a pris la parole.
Invité sur le plateau de Cnews mercredi 5 octobre, le secrétaire général du PCF et député de la 20ème circonscription du Nord a été ferme sur l'affaire Adrien Quatennens, "si dans mon groupe à l'Assemblée, un député était auteur de violences conjugales et qu'il l'avouait, il ne pourrait pas rester". Il a ajouté : "je lui dirais, tu ne peux pas rester député".
Pour rappel, le député de la première circonscription du Nord est soupçonné de violences envers son épouse avec qui il est en instance de divorce. Le 18 septembre dernier, il avait avoué lui avoir "saisi le poignet" et et de lui avoir "pris son téléphone portable" au cours d'une dispute dans une lettre publiée sur son compte Twitter.
"Tu ne peux pas rester député"
Pour Fabien Roussel il n'est pas concevable d'aller "voir les citoyens de sa circonscription, représenter la République avec son écharpe quand on avoue avoir commis un acte de cette nature". En somme, le député prône une "tolérance zéro".
Il a également réagi aux propos d'Aurore Berger à l'Assemblée nationale mardi 4 octobre, qui pointait du doigt "l'affection" de LFI "pour un homme qui frappe sa femme", dans ce cas Adrien Quatennens.
"Ces passes d'armes à l'Assemblée nationale ne sont pas à la hauteur du sujet". Les violences faites aux femmes sont "un sujet grave et préoccupant" et "aucune violence conjugale ne doit être tolérée" pour le secrétaire général du PCF.