Ce samedi 25 février, près d'une centaine de campeurs ont témoigné leurs inquiétudes face à la reprise du camping de Sainte-Cécile. Une mise en vente annoncée par l'entreprise Arc France, qui a déçu salariés et vacanciers.
Samedi 25 février, les campeurs de Sainte-Cécile ont répondu présent. Alors que le site cherche un repreneur, les résidents affichent leur incompréhension face à la mise en vente du site.
Créé en 1985 par la verrerie d’Arc, près d'Etaples, le camping faisait partie des œuvres sociales de l’entreprise. Les salariés, anciens salariés et leurs enfants y séjournaient durant la période estivale.
La "situation financière difficile" d’Arc France a poussé l’entreprise à mettre en vente le camping, confirme la directrice des ressources humaines du groupe, Cécile Delcloy. Une vente qui intervient après que l'entreprise se soit séparée du complexe sportif Philippe-Durand à Blendecques et de divers entrepôts.
"Ici, les gens sont campeurs depuis des années"
Pour “préserver leurs acquis sociaux” et témoigner leur “désir de rester”, près de cent personnes ont fait le déplacement, explique Michel Balle, ancien président de l’Association sports loisirs (ASL), qui gérait le camping.
Bien sûr, nous comprenons leur déception. J'ai moi-même été campeur.
Michel Balle, ancien directeur de l'ASL
Salarié d’Arc depuis 50 ans, Michel Balle a d’abord été embauché comme professeur de sport, avant de rejoindre le camping en 2006. S’il n’est pas à l’origine de la mobilisation des résidents, il comprend leur déception : "Ici, les gens sont campeurs depuis des années."
Plusieurs acquéreurs ont fait des propositions de rachat. Les résidents, eux, soutiennent l’ancien directeur du camping, Stéphane Normant, qui souhaite maintenir ces bas tarifs.