Main Square 2016 : la tornade Iggy Pop s'est abattue sur Arras

A 69 ans, Iggy Pop a retourné la Citadelle ce vendredi, pour la première soirée du Main Square 2016. Un show démentiel, énergique, rock'n'roll, pied au plancher comme le festival arrageois en a rarement vécu.

Ses copains David Bowie et Lou Reed sont partis, mais Iggy Pop, lui, est toujours là. Toujours vivant, toujours debout comme dirait l'autre... et même davantage ! Les montres indiquent à peine 22h30 ce vendredi soir qu'une furie chevelue déboule torse nu sur la Main Stage, la scène principale du Main Square. Devant la légende américaine, la place d'Armes a quasiment fait le plein, même s'il restait encore des places à vendre dans la matinée.


Pied au plancher

Pour mettre tout le monde dans l'ambiance, l'"Iguane" démarre pied au plancher, avec No Fun, l'un des premiers succès des Stooges, son ancien groupe, en 1969. "No fun my babe no fun, No fun my babe no fun", éructe Iggy, le majeur dressé en direction d'une foule transcendée.


Dans les premiers rangs, il y a toutes les générations... des ados, des trentenaires, des quinquas, des papas, des mamans et peut-être même des grands parents...  qui aurait cru qu'un jour le garage rock nerveux d'Iggy and The Stooges serait aussi fédérateur !


Le chanteur originaire de Detroit veut mettre tout le monde d'accord ce soir et enchaîne dans une sorte de frénésie ses morceaux les plus connus... PassengerI Wanna Be your Dog, Lust for Life...


On n'arrête plus Iggy qui se contorsionne en grimaçant d'un bout à l'autre de la scène, puis descend dans la fosse derrière les barrières au contact de son public... certains fans ont même droit à une étreinte.


Et ce sera comme ça pendant 1h15 à la Citadelle. Vers la fin du show, Iggy Pop relâche un peu la soupape en jouant Gardenia et quelques morceaux de son dernier album, le ténébreux et splendide Post-pop depression, écrit avec Josh Homme, le fondateur des Queens of the Stone Age et des Eagles of Death Metal. 


En conclusion, le presque septuagénaire retourne à sa période Stooges avec un Search and Destroy d'anthologie, un hymne électrique qui fut précurseur en 1973 du son, du style et de l'esprit punk rock. Iggy Pop a encore prouvé ce vendredi soir à la Citadelle d'Arras que le temps n'avait pas d'emprise sur lui. Indestructible. 
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