Soupçons de pédophilie à Carvin : l'animateur du centre aéré déféré devant le parquet

L'animateur d'un centre aéré de Carvin, qui fait l'objet de trois plaintes pour agressions sexuelles contre des jeunes filles, a été déféré jeudi devant le parquet de Béthune.

L'animateur du centre aéré de Carvin, soupçonné d'avoir commis des actes d'agressions sexuelles contre trois fillettes d'une dizaine d'années, a été déféré jeudi devant le parquet de Béthune.

Il a été placé sous un contrôle judiciaire strict qui lui interdit notamment de travailler au contact de mineurs jusqu'à son procès.

La mairie de Carvin, responsable du centre aéré, avait déjà pris la décision, depuis l'ouverture de l'enquête, de déplacer l'animateur dans un autre service. Il ne travaille plus au contact d'enfants.

Le parquet précise que le mis en cause conteste toujours les faits qui lui sont reprochés. En garde à vue, l'animateur avait reconnu "une proximité trop grande avec les fillettes, mais pas au-delà", selon une source proche de l'enquête.

Il sera jugé au début du mois d'octobre par le tribunal de Béthune. Présumé innocent, il encourt une peine de 10 ans d'emprisonnement et 150 000 euros d'amende, si les faits d'agressions sexuelles sur mineurs de moins de 15 ans qui lui sont reprochés sont avérés.

Trois plaintes déposées

L'animateur âgé de 18 ans était jusqu'ici inconnu des services de police. Il avait en charge avec une animatrice et un directeur les 8-10 ans au centre aéré de Carvin.

Les faits d'agressions sexuelles présumés ont été dénoncés au retour d'un séjour de quatre jours (du 19 au 23 juillet) dans un gîte à Condette, avec le centre aéré de la ville de Carvin.

Deux plaintes ont tout d'abord été déposées. Deux fillettes ont raconté avoir été agressées sexuellement par l'animateur. Ces agressions auraient notamment été commises dans le dortoir des filles, où elles étaient une dizaine à dormir.

Une troisième plainte a été enregistrée quelques jours plus tard. Une fillette indiquait avoir reçu des caresses de la part du mis en cause, des faits jugés "moins graves" que les agressions rapportées par les deux premières plaignantes. 
L'actualité "Faits divers" vous intéresse ? Continuez votre exploration et découvrez d'autres thématiques dans notre newsletter quotidienne.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
Hauts-de-France
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité