Le train a été arrêté afin que les gendarmes les interpellent. Mais il n'a pu repartir rapidement car dans l'intervalle, plusieurs passagers en avaient profité pour descendre et faire une pause sur les quais, a poursuivi la même source. Selon des témoignages sur Twitter, certains employés d'Eurostar ont ouvert d'eux-mêmes les portes du train.
Did #EuroStar hear about #crisismanagement at all? Stuck for 5h in Calais #nowater #pregnantwomen #babies #noseat #treatedlikecriminals pic.twitter.com/Hzer1Yxtkg
— Celine Bayle (@ClneBye) 30 mai 2017
"Le train n'était plus étanche, d'autres personnes extérieures auraient pu monter", a expliqué le porte-parole de la SNCF. Les gendarmes, appuyés par la police aux frontières et les douanes, "ont donc été obligés de recommencer toute la procédure d'embarquement comme si on était en gare du Nord".
Ce contrôle des quelque 770 passagers a pris près de quatre heures, après lesquelles il a pu repartir vers Londres. De nombreux passagers ont exprimé leur mécontentement sur Twitter. "Neuf heures de trajet de Paris à Londres à cause d'ivrognes et d'une mauvaise gestion du personnel d'Eurostar", a écrit l'un d'entre eux. A l'inverse, d'autres passagers ont dit avoir apprécié le service rendu par les employés. Eurostar n'était pas joignable dans l'immédiat.