Élu dimanche face au candidat Front national Philippe Olivier, le Républicain Pierre-Henri Dumont s'est rendu le lendemain à Paris pour visiter l'Assemblée nationale en tant que nouveau député. Mais le décor, pour lui, n'était pas si nouveau.
Pour la première fois en vingt ans, la septième circonscription du Pas-de-Calais a boudé son candidat socialiste pour passer à droite.
Élu dimanche 18 avec 60,89 % des voix face au beau-frère de Marine Le Pen, le frontiste Philippe Olivier, le jeune maire de Marck Pierre-Henri Dumont s'est rendu lundi à Paris pour visiter le Palais Bourbon.
1er train vers l'@AssembleeNat pour @phdumont comme député #circo6207. Entre revue de presse et nombreux sms de félicitations à répondre pic.twitter.com/nfPzceA6Iu
— Loïc Beunaiche (@L_Beunaiche) 19 juin 2017
Mais le siège de l'Assemblée nationale ne lui est pas tout à fait étranger : à 29 ans, Pierre-Henri Dumont y a déjà passé deux ans en tant que collaborateur parlementaire du député de la 2e circonscription des Alpes-Maritimes Charles-Ange Ginésy, de 2012 à 2014.
Trois axes de travail
Cette fois-ci, c'est en député qu'il est venu. L'émotion, il la réserve pour plus tard, "quand je pourrai rentrer dans l'Hémicycle, où je pourrai assister à mes premières séances et où je voterai les premières lois." assure-t-il.
Reportage de Loïc Benaiche et Jean-Christophe Raczy. Montage d'Amandine Maquet.
En tant que député de la septième circonscription, le Calaisis, Pierre-Henri Dumont sait déjà qu'il devra "travailler sur la question des migrants, la question du Brexit (...) et puis sur la question de la renégociation des accords du Touquet, ça fait trois axes extrêmement importants sur lesquels je vais me pencher dès aujourd'hui."