"Je n'ai frappé personne".
Pour la première fois depuis le début de l'affaire, Nicolas Douchez prend la parole. Il a accordé une interview au quotidien L'Equipe. Pour livrer sa vérité. Le gardien du RC Lens nie avoir frappé la femme avec qui il avait passé la soirée. "Il s'agit d'une soirée entre amis, dans un cadre privé, qui 'est prolongée et s'est mal finie. elle s'est terminé par un dispute qui a un peu dégénéré mais pas au point de ce qui a été blancé dans les médias."
Deux sources policières avaient affirmé au journal Le Parisien que les forces de l'ordre avaient trouvé "sa compagne nue, en sang, le corps couvert d'hématomes, pleurant, hurlant, au milieu de son appartement dévasté". "Je n'ai frappé personne, répète aujourd'hui Nicolas Douchez. Sans rentrer dans les détails des procès-verbaux, ça a été dit, expliqué, constaté : il n'y a pas eu de violences physiques. (...) le fait d'être sorti, d'avoir bu, de m'être emporté et d'avoir cassé des meubles, j'en endosserai pleinement les conséquences."
Douchez estime avoir été « lynché médiatiquement ». Il redoute désormais d’être « catalogué comme quelqu’un de violent envers autrui »
Le gardien du RC Lens, âgé de 37 ans, a été auditionné ce jeudi pendant une heure environ au centre d'entraînement La Gaillette par des dirigeants du club. "Aucune décision du club concernant une éventuelle sanction ne sera communiquée avant 48 heures", un délai minimal à respecter dans les procédures disciplinaires, a indiqué le RC Lens.Nicolas Douchez: "Je n'ai frappé personne"
Poursuivi pour "des violences volontaires en état d'ivresse sans ITT" sur une femme, fin octobre, le gardien lensois s'explique pour la première fois. Nicolas Douchez a été reçu jeudi matin par les dirigeants du RC Lens, à la suite de sa mise à pied il y a une semaine.
Nicolas Douchez doit comparaître le 2 février devant le tribunal correctionnel de Paris pour "violences en état d'ivresse" envers une femme et "dégradation grave du bien d'autrui". L'ancien gardien remplaçant du PSG avait été interpellé et placé en garde à vue le 26 octobre à l'aube à Paris.
La victime, "une amie" du joueur, n'a pas déposé plainte, selon l'avocate du gardien de but, Me Caroline Toby. En fin de semaine dernière, le parquet de Paris n'avait encore été saisi d'aucune plainte, d'après une source judiciaire. L'avocate fait valoir que les poursuites concernent des "violences sans interruption temporaire de travail" (ITT), insistant sur "l'absence de blessures, de coups, de traces de sang" dans le dossier.
Au nom de son client, elle a par ailleurs déposé plainte contre X pour violation du secret de l'instruction, après des fuites dans la presse sur cette affaire, critiquant un "emballement médiatique" ayant relayé des "faits inexacts", ce qui a porté "gravement atteinte à la présomption d'innocence".