À Chambly dans l'Oise, tags anti-pass et voiture incendiée au domicile du député LREM Pascal Bois : "Comment peuvent-ils croire que ces actes vont nous faire reculer ?"

À Chambly dans l'Oise, le garage personnel du député LREM Pascal Bois a été endommagé par un incendie dans la nuit de mardi 28 à mercredi 29 décembre, et des graffitis peints sur le mur attenant. Une enquête a été ouverte. L'élu a reçu des dizaines de messages de soutien.

Les sapeurs-pompiers sont intervenus mercredi 29 décembre, vers 2h30, pour un incendie de véhicule survenu à Chambly, dans l'Oise.

La voiture, appartenant au député LREM Pascal Bois, se trouvait dans le garage au domicile personnel de l'élu. Un départ de feu selon lui volontaire, et qui résulterait d'un "pneu enflammé" jeté dans la dépendance située à l'arrière de l'habitation. 

Une enquête a été ouverte, a confirmé la gendarmerie. Des inscriptions ont également été peintes sur le mur adjacent. "Votez non", "ça va péter".

Selon le député, "d'un point de vue émotionnel, je considère que c'est un acte de lâcheté d'atteinte à la personne : il était irresponsable de faire ça parce que ma voiture et le bâtiment qui l'abrite ayant pris feu, ça aurait pu se propager." 

Message de soutien d'Emmanuel Macron et de Jean Castex

Le député évoque l'état de sidération de son épouse lorsque l'aspect volontaire de l'acte a été découvert. L'élu se demande si c'est parce que sa permanence n'est pas accessible la nuit qui a conduit les anti-pass à s'attaquer à son domicile. Pascal Bois a d'ores et déjà porter plainte. "Mais je reste debout. Je sais que ce n'est pas ma personne qui est attaquée mais ce que je représente en tant que député de plus de la majorité. Mais c'est nous atteindre tous; J'avoue ne pas comprendre ces réfractaires. Comment peuvent-ils croire que ces actes vont pouvoir faire reculer le gouvernement à propos de la loi sur le pass vaccinal ?"

Suite à ces événements, l'élu a reçu des centaines de messages de soutien parmi lesquels le président de la République, le Premier ministre, la ministre de la culture ou encore le président de l'Assemblée Nationale. Sa collègue Carole Bureau-Bonnard dont la permanence à Noyon avait été la cible de tags anti-pass la veille de Noël a également fait part de son indignation :

Pascal Bois dit avoir reçu également des messages de soutien de la part de personnes qui sont opposées à la loi sur le pass vaccinal ou qui ne sont pas vaccinées : "ce genre de comportement est marginal. Et contre-productif. Mais là, ça fait beaucoup."

Car ce n'est pas la première fois que Pascal Bois est la cible de menaces : fin novembre, il avait reçu, ainsi que 6 autres parlementaires de l'Oise, un courrier le menaçant de mort accompagné d'une balle de carabine.

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