7 parlementaires de l'Oise ont reçu des courriers de menaces de mort accompagnés d'une balle de carabine

Trois sénateurs et quatre députés de l'Oise ont reçu à leurs permanences un courrier les menaçant de mort accompagné d'une balle de carabine. Une enquête a été ouverte.

Les courriers, accompagnés d'une balle de carabine 22 Long Rifle, ont été envoyés la semaine du 15 novembre 2021. "La prochaine sera peut-être pour toi", mentionnent-ils notamment. 

En tout, 7 parlementaires ciblés, trois sénateurs et quatre députés dont Olivier Paccaud, Éric Woerh, Jérôme Bascher, Édouard Courtial (tous LR), Agnès Thill (UDI) ou encore Pascal Bois et Carole Bureau-Bonnard (tous deux LREM), confirmant une information de Oise Hebdo. 

"Le courrier que j'ai reçu a été envoyé depuis Noailles. Nous avons tous le même. Il émane sûrement des opposants au pass sanitaire", précise le sénateur LR de l'Oise Olivier Paccaud, alors que la loi qui prolonge le régime de sortie de l'état d'urgence sanitaire jusqu'au 31 juillet 2022 a été promulguée le 10 novembre dernier. 

Des plaintes ont été déposées. Une enquête est actuellement en cours pour tenter de retrouver le ou les auteurs de ces menaces. "Les forces de police prennent les choses très au sérieux", souligne Olivier Paccaud. 

"On ne s'habituera jamais à ce genre de choses"

La même semaine, sans que de lien ne soit établi avec le courrier reçu, la permanence de la députée de la 6e circonscription de l'Oise, Carole Bureau-Bonnard, a été dégradée suite à une loi votée. Des excréments devant la porte et des tags sur la façade ont été retrouvés.

"Chaque jour à votre rencontre, j’explique, je rassure, je mets en perspective le travail parlementaire engagé…. pour celles et ceux qui ont en besoin. Mais jamais je ne cède ou me laisserai intimider par ces façons de faire ! La violence ne résout rien. Elle est la faiblesse de celui qui ne veut pas construire", avait-elle écrit dans un message sur sa page Facebook.

Une position qu'elle réaffirme aujourd'hui : "ce courrier n'est pas quelque chose de personnel, c'est quelque chose qui est lié avec la politique nationale, ce sont les politiques en règle générale qui sont visés. Mais on ne s'habituera jamais à ce genre de choses. On peut tout à fait être en désaccord, mais ces violences ne sont pas justifiables."

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