Soupçonné d'avoir poignardé deux jeunes dans le quartier Saint-Pierre à Beauvais le 14 septembre, un suspect de 30 ans est déféré ce vendredi devant le pôle criminel de l'Oise. L'homme pourrait être poursuivi pour tentative d'homicide volontaire et violences volontaires aggravées.
Un homme âgé de 30 ans est déféré ce vendredi 20 septembre devant le pôle criminel de l'Oise en vue d'une mise en examen, dans le cadre de l'enquête ouverte après une agression à l'arme blanche survenue à Beauvais une semaine auparavant.
Hospitalisé suite aux faits, le trentenaire a ensuite été placé en garde à vue où il en a reconnu une partie des actes qu'on lui reproche.
Deux jeunes blessés au couteau
Une procédure judiciaire avait été ouverte par le parquet de Beauvais le 15 septembre 2024 pour des faits de tentative d'homicide volontaire et de violences volontaires aggravées à l'encontre de deux victimes alors hospitalisées au CH de Beauvais. L'enquête a été confiée au service local de police judiciaire de Beauvais.
La nuit précédente, l'hôpital avait signalé aux services de police l'arrivée en soin de deux jeunes Beauvaisiens blessés à l'arme blanche, l'un à l'abdomen et l'autre au thorax. Interrogés, ces derniers racontent avoir été frappés par un inconnu dans le quartier Saint-Jean, avant d'être conduits à l'hôpital par des proches.
Déjà connu de la justice
"L'enquête permettait de déterminer que les coups avaient été portés (...) par un homme âgé de 30 ans pour des motifs pour l'heure encore indéterminés," relate le procureur de la République de Beauvais, François Trinh. "Lui-même victime de violences" et "pris en charge par les services secours", ce suspect a été placé en garde à vue le 18 septembre.
Auditionné par les policiers, le trentenaire reconnaît "avoir été présent sur les lieux en possession d’un couteau", mais conteste "avoir porté des coups avec cette arme" résume le ministère public. "Son casier judiciaire porte la mention de plusieurs condamnations notamment pour avoir commis des infractions qualifiées de violences aggravées," ajoute le procureur.