Les anciens employés de Caterpillar à Rantigny, entreprise définitivement fermée en juin 2016, devaient avoir une réponse de la justice aujourd'hui en ce qui concerne leur licenciement, qu'ils jugent
Les 244 ex-employés du site Caterpillar vont devoir patienter encore un peu... Aucune décision n'a été prise au tribunal de Beauvais cet après-midi. Et pour cause, deux juges se sont prononcé en faveur des Caterpillar, deux autres en faveur de l’employeur.
La procédure avait été lancée en juin 2015 suite à la fermeture en avril 2014 du site de Rantigny. Les ex-salariés contestent le motif économique avancé par le géant américain pour les licencier et l'absence de recherche réelle pour un repreneur.
Avec un chiffre d'affaire de 389,5 milliards de dollars, le leader mondial du terrassement n'est pas prêt de s'écrouler, selon le syndicat FO. À l'époque joint par téléphone, le responsable presse Europe justifiait le désengagement par les pertes intenables que connaissait l'activité du secteur produit-routier du groupe Caterpillar, à savoir deux millions par mois depuis 2008.
Deuxième argument, le site de Rantigny ne pouvait être agrandi car au plein coeur de la commune. C'est pourquoi les lignes de production avaient été rappatriées aux Etats-Unis.
Aujourd'hui 50% des 244 ex-salariés auraient retrouvé un travail. Selon FO, seuls 10 ont été replacés sur d'autres sites de Caterpillar.