Alors que le départ de la 117e édition de Paris-Roubaix a été donné ce dimanche aux alentours de 11 heures, un cycliste manquait sur la ligne de départ : Fernando Gaviria, tombé malade pendant la nuit.
A 11 heures, les coureurs-cyclistes se sont élancés pour les 257 kilomètres les séparant de Roubaix dans la fraîcheur et sous le soleil de Compiègne. Niveau météo, le temps sec aura permis aux 54,5 kilomètres de pavés d'avoir bien séchés, à la différence de ce qui avait été remarqué lors de la reconnaissance réalisée par les organisateurs, mardi 9 avril.
En revanche, le froid se montre bien présent avec un thermomètre qui peine à dépasser la barre des 5 degrés au départ de Compiègne, tout comme le vent qui soufflera de face.
Une édition marquée par l'absence de favoris
Au départ de la course, vingt-huit Français seulement étaient là malgré la présence de sept équipes tricolores au départ de la Rreine des classiques contre quarante Belges.
Un important forfait était à signaler : celui du Colombien de l'équipe UAE-Emirates, Fernando Gaviria. Selon son équipe, il serait "tombé malade pendant la nuit" et a dû renoncer dans la matinée. Le Norvégien Alexander Kristoff, troisième du Tour des Flandres, se retrouve ainsi seul leader de la formation émiratie.
??Medical report??@FndoGaviria has fallen ill overnight.
— @UAE-TeamEmirates (@TeamUAEAbuDhabi) 14 avril 2019
He has a fever this morning and won’t be able to start at @Paris_Roubaix #UAETeamEmirates #RideTogether #YearOfTolerance
Pour cette édition de 2019, aucun favori ne semble se démarquer. Même le vainqueur 2018, Peter Sagan a peu brillé cette saison. L'équipe Deceuninck, souvent dominatrice sur les classiques ne présente pas d'incontestable leader et le récent vainqueur du Tour des Flandres, l'Italien Alberto Bettiol n'est pas présent.
Une rude concurrence annoncée
Les sprinteurs à l'image d'Alexander Kristoff ou du Français Arnaud Démare parieront sur une arrivée groupée. Les rouleurs devraient eux tenter leur chance avant le passage devant le Vélodrome. Pour les anciens vainqueurs, leur solution pour faire face à la concurrence est simple : tout miser sur leur expérience de l'épreuve.