Alors que le coup d'envoi de Paris-Roubaix vient d'être donné, plusieurs coureurs des Hauts-de-France ont leurs chances pour décrocher une bonne place à la Reine des classiques. Qui sont-ils ? Quels sont les mieux placés ?
A 11 heures, samedi 13 avril, les différentes équipes participant au célèbre Paris-Roubaix se sont présentées à la foule venue en nombre. Réunis devant le Palais de Compiègne, revue d'effectif des coureurs des Hauts-de-France.
L'enfant du pays, Arnaud Démare, a reçu un accueil triomphal devant le palais impérial de Compiègne. Le Beauvaisien sera un des outsiders de la course. A son actif, ce sprinteur reconnu, compte un titre de champion du monde espoirs en 2011, de champion de France sur route en 2014 et 2017. Il a aussi remporté le Milan-San Remo en 2016 sous les couleurs de Groupama-FDJ pour qui il roule depuis 2012.
Malgré un début de saison difficile, il se dit confiant : "J'ai eu des petits pépins de santé au début de l'année, ce qui m'a retardé dans ma préparation. Je commençais vraiment à bien revenir la semaine dernière, donc j'espère que ça va continuer".
L'autre Picard, Corentin Ermenault était aussi attendu par ses supporters. Le pistard de la Somme disputera son deuxième Paris-Roubaix en espérant faire mieux que la saison passée : "Je n'avais pas eu de chance, donc j'ai abandonné au milieu du parcours, en tombant, j'ai crevé. Je veux faire mieux que l'année dernière, j'espère que ça va bien se passer et on verra à l'arrivée ce que ça donne".
Florian Sénéchal a déjà remporté le Paris-Roubaix juniors. Absent au Tour des Flandres organisé une semaine avant Paris-Roubaix, le Cambrésien sera un des hommes forts de la terrible formation Deceuninck-Quick-Step. "On est bien préparé mentalement, physiquement. On stresse un peu, on espère que la chance sera avec nous, tout simplement. Moi, personnellement, j'ai tout fait pour être en forme".
Adrien Petit est arrivé en grande forme à Compiègne après le forfait de son coéquipier néerlandais Niki Terpstra, ancien vainqueur. Il sait qu'il aura une belle carte à jouer : "Je sais que je vais avoir un rôle très important dans l'équipe avec Damien Gaudin et je pense qu'il ya la possibilité de faire de belles choses. Il va falloir courir juste et ne pas prendre la course à contre-temps".
L'équipe nordiste de Cofidis en revanche partira sans grande ambition après une campagne flandrienne complètement ratée.