Bientôt le top départ du Paris-Roubaix, ce dimanche matin. Avant d'assister à la course, on vous livre quelques informations insolites sur les coulisses de l'Enfer du Nord.
Alors que les 25 équipes du Paris-Roubaix s'apprêtent à s'élancer de Compiègne, ce dimanche 14 avril, pour la 117e édition de la Reine des classiques, êtes-vous incollable sur l'organisation de la course cycliste ? Cette édition 2019, qui ressemblera fortement dans son parcours à celle des années précédentes, comporte aussi son lot de nouveautés...
Etat d'esprit des coureurs, informations de dernière minutes, météo : voici tout ce qu'il faut savoir avant de suivre la course !
Les Français en minorité
Si les coureurs belges sont majoritaires dans le peloton de Paris-Roubaix (40 représentants), le nombre des coureurs français engagés est historiquement bas par rapport aux sept équipes françaises engagées : 28 (contre 29 l'année passée et 31 en 2017).
Hommage à Michael Goolaerts
Une minute de silence a été observée lors de la réunion des directeurs sportifs à la veille de la course, en mémoire de Michael Goolaerts, décédé à 23 ans d'un arrêt cardiaque l'an passé. Un hommage sera rendu au jeune Belge au début de la présentation des coureurs, dimanche matin, sous forme d'une série de photos qui sera présentée sur l'écran géant au public de Compiègne.
Un jour de fête... vraiment ?
Paris-Roubaix, un jour de fête ? "Je ne suis pas tout à fait sûr qu'on puisse appeler ça un jour de fête...", répond en souriant le sprinteur allemand André Greipel. "Mais c'est un jour particulier, un moment plein d'histoire", poursuit le coureur d'Arkea-Samsic. Son histoire dans l'Enfer du Nord, Greipel n'aura pas réussi à l'écrire en sept participations, où il n'a jamais fait mieux que 7e. Dans une équipe française, brillera-t-il enfin sur les pavés ?
Heureux événement
La femme d'Adrien Petit attend un heureux événement, "incessamment" de l'aveu du coureur nordiste de l'équipe Total DE. "J'espère que ce ne sera pas dans la nuit", a souri l'Arrageois, à la veille de la course.
L'expérience avant tout
Apprivoiser la Reine des classiques, cela prend du temps. John Degenkolb, vainqueur en 2015, s'appuie beaucoup sur ses sept participations à Paris-Roubaix. "L'expérience, c'est tellement important", assure le routier-sprinteur allemand de Trek. "Savoir où on est à tout moment, savoir où on va tourner et dans quel sens le vent ira à tel ou tel endroit, c'est crucial pour se placer, avoir toujours un coup d'avance".
Record à battre
L'équipe Lotto l'a confirmé, son coureur belge Victor Campenaerts s'attaquera mardi, à 18h, au record de l'heure détenu par Bradley Wiggins. Comme prévu, la tentative aura lieu sur le vélodrome-miracle d'Aguascalientes, au Mexique, afin de bénéficier des effets de l'altitude.
Un Italien sur le podium ?
Quel Italien pourrait créer la même surprise qu'Alberto Bettiol vainqueur dimanche du Tour des Flandres ? Les journalistes italiens cherchent en vain : Matteo Trentin, le champion d'Europe, n'a jamais pu entrer dans les dix premiers à Roubaix, Filippo Ganna se rétablit à peine d'un refroidissement et Gianni Moscon (5e en 2017), lui, n'est pas dans sa meilleure condition.
Vent défavorable
Un vent soufflant généralement dans un sens défavorable sur les pavés est prévu sur la course, a-t-on appris auprès des organisateurs. Mais d'une force modérée, de l'ordre de 16-18 km/h.