Jeudi 2 et vendredi 3 avril, des policiers nationaux et municipaux ont été pris pour cibles lors d'un contrôle des règles de confinement dans le quartier du clos des roses à Compiègne dans l'Oise.
Jeudi 2 et vendredi 3 avril en fin de matinée, des échanges tendus ont eu lieu entre forces de l'ordre et quelques habitants du quartier du clos des roses à Compiègne dans l'Oise.
Alors que des policiers nationaux et municipaux s'y trouvaient pour effectuer des contrôles des règles de confinement, ils ont essuyé des tirs de mortiers et des jets de pierre. Ils ont répliqué par des tirs de flash ball.
Des évènements qui ne sont pas révélateurs d'une certaine tension dans ces quartiers dits sensibles selon Olivier Dimpre, le directeur départemental de la sécurité publique de l'Oise. "Pour le moment, la situation n'est pas plus tendue que d'habitude, assure-t-il. Globalement, la population du clos des roses respecte le confinement. Ce qui s'est passé dernièrement, c'est le fait d'une petite minorité d'individus qui ne respecte déjà pas les règles en temps normal alors encore moins en ce moment".
La réduction des effectifs dûe aux gardes d'enfants ou aux quelques mises en quatorzaine n'a pas, selon lui, laissé le champ libre à "ces individus" : "on pallie le manque d'agents en faisant des journées plus longues. Et on continue à intervenir dans ces quartiers et à verbaliser"
Des faits dénoncés par Philippe Marini. Le maire de Compiègne a réaffirmé dans un communiqué que "la tolérance zéro s’applique pendant la période de confinement (...) au quotidien".