Marina Przadka a été élue Miss Picardie dimanche 20 octobre. Le 14 décembre prochain, elle représentera donc la région au concours de Miss France. Diplômée d'une grande école de commerce, elle a décidé de mettre entre parenthèse sa carrière. Rencontre.
Alors qu'elle a reporté sa candidature au concours plusieurs fois, afin de privilégier ses études, Marina Przadka s'est enfin lancée dans l'aventure Miss France cette année. Miss Oise est devenue Miss Picardie ce dimanche 20 octobre. Couronne sur la tête, elle a encore du mal à réaliser : "Je pense que je comprendrai dans les prochains jours", confie-t-elle.
Originaire de Villers-Saint-Paul dans l'Oise, elle succède à la Samarienne Charlotte Cresson élue en 2023. Engagée durant un an, elle entame sa préparation par huit semaines intenses avant l'élection de Miss France le 14 décembre prochain.
Ces trois prochaines semaines seront dédiées à une formation intensive auprès du comité local. Les semaines suivantes seront organisées par le comité Miss France lui-même, qui conduira les candidates en Côte d'Ivoire. D'ici au concours, la lauréate enchaînera shooting photo, entraînement à la communication médiatique et entraînements aux défilés.
Des sacrifices personnels pour la couronne
Marina Przadka se mettra en condition pour se démarquer lors du concours national. Il faut dire que la jeune femme de 25 ans fait partie des plus âgées. Elle est l'une des rares candidates à être d’ores et déjà titulaire d'un master et pas n'importe lequel puisqu’il lui a été délivré par l'ESSEC, l'une des meilleures écoles de commerce de France.
Responsable de développement commercial en indépendante, Miss Picardie devra ainsi mettre entre parenthèses sa carrière. "J'ai tout mis de côté. Je me suis dit que si j'étais élue Miss Picardie, je voulais le vivre à 100%. C'était prévu", confie-t-elle.
"Au-delà de la beauté et de l'élégance que l'on voit chez les Miss, c'est beaucoup de rencontres, que du positif, beaucoup d'enrichissement personnel, on se découvre, on découvre de nombreuses personnes, on porte des causes aussi." Pour Marina Przadka, ce sera la santé mentale.
"Le concours s'est modernisé"
Lorsqu'on lui demande si elle n'a pas peur d'être enfermée dans l'image de Miss, elle répond : "Au fur et à mesure des années, le concours s’est modernisé. On recherche l’émancipation de la femme et plus uniquement la beauté. De toute façon, il y a beaucoup de belles femmes. Elles sont toutes jolies. Mais cela va bien au-delà de ça, on cherche une personnalité, un caractère, une proximité avec les gens."
Le fameux concours existe depuis 1920 et depuis, certaines règles ont lentement évolué, permettant par exemple aux Miss d'être en couple ou de porter des tatouages ou piercings discrets. Et il est toujours aussi suivi par les Français. L'année dernière, l'élection de Miss France réunissait presque 58% des parts d'audience à la télévision.