Double infanticide à Nogent-sur-Oise : un conflit sur la garde des enfants pourrait être à l'origine du drame

Cinq jours après la découverte des corps de deux enfants, âgés de 5 et 7 ans, ainsi que de celui de leur père, dans leur domicile de Nogent-sur-Oise, l’enquête de flagrance pour assassinats, actuellement en cours, a livré de nouvelles informations. Un conflit sur la garde des enfants entre le père et la mère aurait pu conduire à ce drame.

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Vendredi 14 avril, peu avant minuit, trois personnes ont été retrouvées mortes à leur domicile de la rue du général de Gaulle à Nogent-sur-Oise, dans l'Oise. Deux enfants, âgés de 5 et 7 ans, décédés des suites de tirs d'arme à feu, et de leur père, âgé de 43 ans. 

Ce dernier "aurait tiré sur ses deux garçons", indique Loïc Abrial, le procureur de Senlis, dans un nouveau communiqué, jeudi 20 avril. Confirmant ainsi les informations données le samedi 15 avril. "L’auteur présumé était déjà connu de la justice, mais pour des faits sans lien avec la présente procédure", précise-t-il.

L’autopsie des trois personnes décédées, réalisée par les médecins légistes de l’unité médico-judiciaire de Creil "conduisent à penser que les enfants ont été tués dans leur sommeil et que la mort a été instantanée", informe le procureur de Senlis. L’autopsie montre également que "l'auteur présumé aurait utilisé la même arme pour se suicider. Là encore, le décès, des suites du tir, aurait été immédiat".

Le geste du père semble prémédité

Les nouvelles informations portent par ailleurs sur le possible mobile du crime. Selon les témoignages recueillis, ce dernier "serait le refus de l’auteur présumé de remettre ses enfants à leur mère à l’issue de la période de vacances scolaires qu’ils avaient passée chez lui".

Le procureur de Senlis signale qu’aucun des deux parents n’avait saisi le juge aux affaires familiales afin de statuer sur "la résidence des enfants et l’organisation des droits de visite". "Ce sujet était récemment devenu conflictuel entre eux et aurait pu conduire à la décision de l’auteur présumé de tuer leurs enfants avant de se suicider", détaille le parquet.

Le communiqué nous apprend aussi que l'auteur présumé a "clairement indiqué" lors d'échanges téléphoniques, "son intention d’attenter à la vie de ses enfants" quelques minutes avant les faits. Des informations qui "semblent confirmer que son geste était prémédité et avait fait l’objet d’une préparation", précise le procureur de Senlis.

Comme déjà indiqué samedi, un accompagnement juridique et psychologique a été proposé aux proches des enfants décédés. C'est l’association France victimes 60 qui a été mandatée par le parquet pour cet accompagnement.

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