"On sera toujours fiers d'aller au front" : des jeunes s'engagent dans l'armée à bord du wagon de l'Armistice à Compiègne

L'armée de terre recrute chaque année 16 000 personnes dans toute la France. Lundi 2 décembre, dix nouvelles recrues ont signé leur contrat dans un endroit symbolique : le wagon où a été signé l'Armistice le 11 novembre 1918 à Compiègne dans l'Oise.

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Une signature dans un cadre historique exceptionnelle. Bienvenue dans le wagon où l'armistice du 11 novembre 1918, puis celui du 22 juin 1940 ont été signés. 

Comme un symbole, une dizaine de jeunes venus de tout le département de l'Oise se sont engagés officiellement dans l'armée de terre pour une durée de un à cinq ans. "C'est une grande fierté, surtout de signer ici au wagon de l'Armistice, je suis très content", réagit Nathan Wikaryjak, engagé dans le 17e régiment du génie parachutiste de Montauban. "Je suis très fière de mon fils, ajoute sa mère, c'est un grand engagement, c'est un choix de vie et je lui souhaite que du bonheur."

Pour Nathan, c'est une histoire de famille, son frère ainé est déjà militaire. Et à 19 ans, le bac en poche, il a voulu à son tour s'engager. Les épreuves réussies, il est affecté au 17ᵉ régiment de génie parachutiste de Montauban. Après sa formation, il pourrait potentiellement partir sur des zones de guerre. "On y réfléchit tous, mais au fond, peu importe le conflit, on sera toujours fiers d'aller au front pour servir notre pays. Peu importe le danger", affirme-t-il.

Une diversité de métiers possibles

Noé Ciszewski, 19 ans également, c'est un corps et une tête bien faite. Titulaire d'un bac général option mathématiques, pour lui, direction la base de Pau. S'engager dans l'armée, c'est l'opportunité de devenir mécanicien sur hélicoptères de combat. "J'avais d'autres idées, quand même, que l'armée, je voulais plus faire de l'informatique au départ. Mais avec Parcoursup, j'ai essayé et je n'ai pas été pris forcément dans ce que je voulais, donc je me suis redirigé vers l'armée", explique-t-il.

"Une fois que l'on est soldat, il y a 117 premiers métiers qui sont possibles, donc c'est un panel énorme de possibilités pour les jeunes", abonde le colonel Pierre-Antoine Simon, chef de recrutement Île-de-France et Outre-mer.

De 17 à 32 ans, sans diplôme jusqu'à Bac+5, l'armée recrute et forme 16 000 soldats par an. En 2024, dans l'Oise, ils sont plus d'une centaine à avoir tenté l'aventure.

Édité par Eline Erzilbengoa / FTV

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