Un jeune de 19 ans grièvement blessé par arme blanche à Méru : deux hommes mis en examen

Un jeune homme de 19 ans a été agressé par arme blanche, dans la nuit du 27 au 28 janvier 2024, à Méru dans l'Oise. Deux jours après les faits, deux hommes de 18 et 21 ans ont été placés en garde à vue puis mis en examen. Ce jeudi 1er février, une information judiciaire a été ouverte au pôle criminel de Senlis pour tentative d’assassinat.

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Dans la nuit du 27 au 28 janvier 2024, un jeune homme de 19 ans a été agressé par arme blanche, "commise par plusieurs individus", précise le procureur de Senlis dans un communiqué. Les gendarmes de Méru ont ensuite été appelés vers 1h30 du matin.

La victime a été grièvement blessée, notamment au thorax. Prise en charge par les secours, elle a été héliportée vers un centre hospitalier avec un pronostic vital engagé. Le jeune homme est "désormais hors de danger", informe le procureur de la république.

"Ils ont contesté leur responsabilité"

Deux jours après les faits, le 30 janvier 2024, deux hommes, âgés de 18 et 21 ans et soupçonnés d’avoir participé à cette agression, ont été placés en garde à vue par les gendarmes de la brigade des recherches de Méru.

"Au cours de leurs auditions, ils ont contesté leur responsabilité dans la survenance de ces faits criminels", relate le communiqué. Présentés, ce jeudi, à un juge d’instruction du pôle criminel de Senlis, ils ont été mis en examen pour tentative d’assassinat et placés en détention provisoire.

Les investigations se poursuivent désormais sous l’autorité du juge d’instruction aux fins notamment d’identifier d’autres co-auteurs ou complices, mais également préciser le mobile de cette tentative d’assassinat.

Hors de danger, "la victime s’est vue délivrer un mois d’incapacité totale de travail par le médecin légiste qui l’a examinée. Une incapacité qui est susceptible d’être réévaluée à la hausse", indique le procureur de Senlis.

Ce dernier rappelle que ce crime est puni de la réclusion criminelle à perpétuité et que les deux personnes mises en examen demeurent à ce stade présumées innocentes.

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