Tian Bao, la bébé panda du parc belge Pairi Daiza, a bien grandi depuis sa naissance, le 2 juin 2016. En dernière phase de son sevrage, il a été lâché jeudi dernier dans un grand enclos, sans sa mère.
C'est un événement important dans la croissance du petit panda. Tian Bao, premier panda né au parc belge Pairi Daiza en juin 2016, a atteint sa dernière étape de sevrage. A 18 mois, il pèse désormais 58 kilos. Il était temps pour lui de quitter le cocon familial pour s'aventurer dans un nouvel enclos.
"La séparation entre une mère et son petit est imminente lorsque le petit commence à se nourrir de cannes de bambou", explique Tim Bouts, directeur zoologique de Pairi Daiza. Sa mère, Hao Hao, n'allaitait plus depuis plusieurs semaines, ce qui incitait le petit panda à s'envoler vers d'autres horizons. "En plus de son changement de régime alimentaire, Tian Bao passait depuis quelque temps de longues heures à l’extérieur alors que Hao Hao recherchait le confort de sa grotte intérieure. Il était temps d’offrir à chacun son propre espace de vie", poursuit Tim Bouts.
Délicatement, les vétérinaires et soigneurs ont donc incité l'animal à s'engager sur un nouveau terrain isolé, qui s'étend sur 900m². Sur les images filmées par le parc animalier, on voit Tian Bao sortir doucement la tête de sa niche, avant de découvrir le terrain et ses structures...
Un nouveau bébé à venir ?
Pour les équipes de Pairi Daiza, l'événement est aussi important car il s'agit de préparer la suite pour sa mère. "Les équipes pandas ainsi que les experts de Chine et de l’Université de Gand garderont dans les semaines qui viennent un œil sur Hao Hao et seront à l’affut des signaux annonçant le début d’une nouvelle période de chaleur", indique le parc. "Une nouvelle tentative de reproduction du panda Géant, un animal toujours en voie d’extinction et pour lequel chaque naissance est d’une importance capitale à la survie de son espèce, pourra dès lors être envisagée."
Une manière de faire avancer la recherche, notamment une nouvelle technique "non-invasive" qui permet aux chercheurs de prédire la période de chaleurs (très courte), quelques semaines avant, grâce aux marqueurs hormonaux présents dans l'urine du panda.