Le tournage du nouveau film de Clint Eastwood, "The 15:17 to Paris", retraçant l'attaque du Thalys, a commencé ce vendredi à Arras. Le prestigieux réalisateur est présent dans la gare.
C'est un événement dont la ville d'Arras se souviendra. Le tournage du nouveau film de Clint Eastwood, intitulé "The 15:17 to Paris", a commencé ce vendredi matin dans la gare arrageoise. Depuis tôt ce matin, caméras et figurants ont envahi l'espace? Clint Eastwood a été vu et photographié sur les quais.
Bienvenue Mr #ClintEastwood à #Arras et bon tournage à tous pour cette journée
— Jerry (@JerryDeaf62) September 1, 2017
Le réalisateur a d'ailleurs été décoré par le maire d'Arras Frédéric Leturque de la médaille d'honneur de la ville.
Au nom de tous les Arrageois, j'ai pu offrir la Médaille d'Honneur de la @VilleArras à Monsieur #ClintEastwood. pic.twitter.com/1Pa3jRrxIg
— Frédéric Leturque (@FLeturque) September 1, 2017
Des consignes de sécurité strictes ont été respectées. Les voitures encore présentes ont été évacuées par la fourrière, indique un internaute.
En gare d'Arras quelques voitures en fourrière. Interdiction de se garer depuis quelques jours..
— Bf (@Benpn555) September 1, 2017
Les figurants sur les quais
Clint Eastwood avait organisé un casting pour trouver des figurants, notamment des "vrais" pompiers et personnels du Samu etc. Finalement, 8 sapeurs-pompiers de la caserne d'Arras ont été sélectionnés pour participer au film. On a pu apercevoir les autres figurants, avec un dossard, attendre sur les quais de la gare.
Le destin des quatre héros
Parallèlement, les trois héros américains qui joueront leur propre rôle dans le film se sont exprimés ce matin au micro de RTL. Spencer Stone, Alek Skarlatos et Anthony Sadler expliquent comment leur vie a changé après l'attaque déjouée.
"Pendant les trois premiers mois, j'étais euphorique qu'on ait réussi à tromper la mort. C'était simple. On était vivants. Et puis le Bataclan est arrivé. J'ai commencé à mesurer réellement l'étendue de ce qui aurait pu arriver dans le train", explique Christopher Norman, 64 ans.
"C'était la même cellule terroriste, celle qui a attaqué le Bataclan, qui a donné les armes à El-Kazary. Que s'est-il passé après ça ? Pour être tout à fait honnête ma vie professionnelle a été à la dérive pendant 6 mois, parce que j'ai raté pas mal de dates butoir. J'ai passé une période un peu difficile. Là, j'ai réussi à remonter la pente", poursuit le retraité.
Le tournage du film, lui, se poursuit ce vendredi soir en direction de Paris, à bord du Thalys loué pour l'occasion, avec une partie des figurants sélectionnés.