La ville de Boulogne-sur-mer a accueilli pour la deuxième fois plusieurs artistes internationaux de street art en août dernier. L'objectif : parer certaines façades d'oeuvres d'art variées. Un parcours urbain mis en place par la municipalité permet maintenant de les découvrir.
La ville de Boulogne-sur-mer s'est parée de nouvelles couleurs cet été. Cinq nouvelles oeuvres de Street Art ornent maintenant les façades d'immeubles et des blocs électriques.
Du 16 juillet au 31 août, cinq artistes internationaux ont posé leurs pinceaux et bombes de peinture dans les rues de Boulogne à l'occasion du Boulogne Street Art : Kobra, venu du Brésil, Alaniz, originaire d'Argentin, Case, un artiste allemand et les artistes français 4 Letters et Nikodem. Plusieurs artistes boulonnais se sont, eux, chargé de redécorer le mobilier urbain.
En se baladant dans les rues...
La ville est maintenant un véritable musée à ciel ouvert. Après les cinq oeuvres peintes en 2016 viennent donc s'ajouter cinq nouveaux travaux.
A l’entrée de l’Université du Littoral
L'artiste grenoblois Nikodem a transformé les colonnes qui composent l’entrée de l’Université du Littoral en "piliers de la culture".
A l'impasse Lacour
L'artiste brésilien Kobra a fait de la façade du 2 rue Duterte et impasse Lacour l'un de ses "murs de la mémoire". Son objectif : jouer entre passé et présent, modernité et nostalgie. Sur l'une des façades, la ressemblance avec la Dame à l'ombrelle de Claude Monet est ainsi flagrante.
Au 35 rue des Pipôts
Case, alias Andreas Von Chrzanowski, pionnier du photo-réalisme, est spécialiste de la représentation des mains. Il a laissé ses empreintes au 35 rue des Pipôts.
Au 7 rue Adolphe Thiers
L’artiste argentin Alaniz, qui peint au rouleau des portraits, a transformé la façade du 7 rue Adolphe Thiers en représentation de "La Ramasseuse d'épaves" de Francis Tattegrain. "Je me suis lancé le défi de représenter le travail de quelqu'un d'autre parce que le sujet de son oeuvre n'est pas si éloigné de ce que j'ai l'habitude de faire. L'oeuvre représente une femme qui gagne sa vie en ramassant des matériaux à proximité de bateaux échoués sur une plage du nord de la France" explique l'artiste sur sa page instagram.
Au 18 rue de la Barrière Saint-Michel
L'artiste nordiste 4letters a transformé les fenêtres de l'immeuble situé au 18 rue de la Barrière Saint-Michel en planche de bande-dessinée. Que font ces bonhommes à la fenêtre ?
Le parcours urbain sera présenté au public lors d'un vernissage le 29 septembre 2017.