La bibliothèque de Marquise a rouvert ses portes au public. Ses livres ne prendront plus la poussière mais les masques et lavage de mains sont de rigueur. Cinq personnes maximum sont autorisées entre les bacs et les étagères et un système de désinfection entre emprunteurs a été mis en place.
A Marquise comme dans les autres villes de la région, les bibliothèques rouvrent leurs portes au public. Les livres ne prendront plus la poussière, ce qui fait le plus grand bonheur des habitués et des lecteurs.
"J'attends ça depuis deux mois et demi", raconte cette lectrice assidue :"J'étais en manque, j'ai lu tout ce que je pouvais lire à la maison, j'ai même relu des choses !". Pour cette autre habituée, revenir dans sa bibliothèque n'est que "du bonheur. Ça permet de passer le temps, de se changer les idées. C'est une bonne chose car c'est un service public dont on a besoin en ce moment."
Pour que ces avides de lecture puissent venir en tout sécurité, les employés de cette bibliothèque du Boulonnais ont mis en place des conditions sanitaires sûres. Le masque et le lavage de mains sont de rigueur tandis que pas plus de cinq personnes sont autorisées à déambuler entre les bacs et les étagères.
Mise en quarantaine ou dématérialisation pour protéger les lecteurs
Pour éviter que le virus se transmette entre les différents emprunteurs, un système de désinfection bien étudié a été mis en place. "On a fait une deuxième borne d'accueil pour récupérer les livres, on les dispose dans des bacs, on les met en quarantaine. On les laisse ensuite une bonne semaine avant de les désinfecter", explique Francine Lheureux, responsable de la bibliothèque.
Quelques kilomètres plus loin, à Rinxent, un autre dispositif a été privilégié. L'adhérent choisit ses bouquins via une plateforme internet et un créneau de retrait. La bibliothécaire prend ensuite le relais. "On passe plus de temps au téléphone pour expliquer les étapes lorsque les gens veulent réserver sur le portail", reconnaît Tatiana Barras, responsable de la bibliothèque. "On est donc énormément à l'écoute des gens."
Même en proposant un service limité, les bibliothèques redeviennent vecteur de lien social. Et, pour elles, c'est le principal.