Après sa blessure au genou dimance, le Boulonnais Franck Ribéry est contraint de s'éloigner plusieurs semaines des terrains de football. Mais dans un entretien à un magazine allemand, il assure qu'il n'est pas question d'arrêter sa carrière.
Franck Ribéry, touché au genou gauche dimanche et indisponible pour plusieurs semaines, n'a aucune intention de mettre un terme à sa carrière et promet qu'il va revenir très rapidement sur les terrains, dans des propos rapportés par le magazine Kicker jeudi.
"Ceux qui pensent que (je vais arrêter ma carrière) se trompent. Ne vous inquiétez pas, je vais revenir. J'ai encore des choses à donner", dit l'attaquant originaire de Boulogne-sur-Mer qui fêtera ses 35 ans le 7 avril prochain.
"Je veux jouer au minimum encore un an de plus", répète-t-il, alors que son contrat avec le Bayern expire à la fin de cette saison, et que le club n'ouvrira dans tous les cas pas de négociations avant le printemps, comme il est d'usage avec les joueurs trentenaires.
Dimanche en championnat à Berlin (2-2), Ribéry s'est déchiré un ligament externe du genou gauche. Mais les os n'ont pas été touchés, l'articulation est stable, et le genou stabilisé avec une attelle, ce qui permettra d'éviter une opération.
Reprise de la compétition en janvier ?
Dans les prochains jours, Ribéry va reprendre la musculation, assure Kicker. La date de son retour à l'entraînement est cependant encore incertaine, mais les médecins comptent huit à dix semaines. Quant à reprendre la compétition, ce pourrait n'être qu'en janvier après la trêve hivernale de la Bundesliga."Évidemment c'est un coup dur pour moi. Mais ceux qui me connaissent savent que j'ai surmonté beaucoup de situations difficiles dans ma vie. J'ai toujours été un battant. Je vais surmonter aussi ce défi", dit encore l'ancien international français, devenu une idole du public bavarois au fil de ses dix saisons passées au club depuis 2007.
Interrogé sur la crise qui a mené au limogeage de l'entraîneur Carlo Ancelotti, et sur la révolte de certains cadres du vestiaire contre le technicien italien, il a préféré botter en touche : "C'est du passé, maintenant nous devons regarder vers l'avant. L'important, c'est de nous serrer les coudes et de mieux fonctionner comme équipe", a-t-il dit.