C'est la première fois que l'aérodrome organise un rassemblement de ce type, sur un terrain marqué par l'Histoire.
L’événement rassemble des passionnés de six nationalités différentes. Les avions, en majorité des biplans à ailes hautes ayant servi comme engins de liaison durant la Seconde Guerre Mondiale, ont été restaurés par des amateurs. Ils viendront donc de Suisse, d’Allemagne, d’Angleterre ou de Belgique. Pour l’occasion, deux historiens seront présents pendant tout le week-end pour décrypter des photos d’archives et rappeler l’histoire de l’aérodrome durant la Seconde Guerre Mondiale.
"On est victime de notre succès", assure Gaëtan Ruet, l'un des co-organisateur de l'événement. Joint par téléphone ce dernier cherche des explications à ce phénomène assurément encourageant. Le site et son histoire, son rapport avec la guerre 1939-1945, les "cerfs-volants militaires" utilisés il y a encore plus longtemps ici...
"En tout cas, nous avons dû à la dernière minute faire face à l'afflux de personnes en organisant des groupes de visite. Cinq membres de l'aérodrome ont effectué les visites guidées autour des avions des années 1940-1950. Dans chaque groupe il y a 20 à 25 visiteurs. Ça n'arrête pas, je pense qu'il y a quelques à plusieurs milliers de personnes dans le public".
Parmi les pilotes, des Belges, des Suisses, des Allemands (venus de Berlin) ou des Anglais. Les conditions de vol ont été clémentes selon les pilotes belges venus d'Anvers (avion de 1953) et de Namur (avion de 1944), très heureux d'être arrivés sur le site de l'aérodrome, en bord de mer.
Demain, la manifestation reprend avec une ouverture jusque 18h00. Méfiez-vous, les aéronefs ayant le plus d'heures de vols pour rentrer seront peut-être déjà repartis à cet horaire.