Le Premier ministre britannique Boris Johnson a assuré aux dirigeants africains venus à Londres pour une conférence sur les investissements que le Royaume-Uni serait plus ouvert aux migrants du continent africain après le Brexit.
Devant un parterre de chefs d'Etat, parmi lesquels le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et le dirigeant kenyan Uhuru Kenyatta, le chef du gouvernement britannique a affiché sa volonté de faire du Royaume-Uni un "investisseur de choix" en Afrique.
Il a souligné que la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne à la fin du mois marquerait la fin du traitement de faveur des migrants européens. "Notre système (migratoire) devient plus juste et équitable entre nos amis et partenaires du monde entier et traite les gens de la même manière, d'où qu'ils viennent", a-t-il déclaré.
"En faisant passer les gens avant leur passeport, nous serons en mesure d'attirer les meilleurs talents", a-t-il ajouté.
Organisé à moins de deux semaines de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, ce sommet Royaume-Uni-Afrique doit se traduire par des annonces d'accords commerciaux entre entreprises britannique et du continent africain pour 6,5 milliards de livres sterling (7,6 milliards d'euros).