L'autopsie du corps retrouvé dans un sac de sport à Calais enfoui sous des détritus, mercredi, a eu lieu. Elle a permis de déterminer qu'il s'agissait du corps d'une jeune femme, d'origine africaine, et qui n'a visiblement pas subi "d'agression violente"
L'enquête avance mais s'annonce compliquée. L'autopsie du corps retrouvé décomposé dans un sac de sport et enfoui sous des détritus, mercredi à Calais, a été réalisée jeudi. "Il s'agissait d'une jeune femme, âgée de 20 à 30 ans et sans doute d'origine africaine", indique le Procureur de Boulogne-sur-Mer, qui supervise l'enquête et a eu accès aux résultats d'analyses.Impossible pourtant de déterminer précisemment l'identité de la victime. "Des analyses complémentaires vont être réalisées", poursuit le Procureur, mais cela prendra plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Ces analyses permettront peut-être d'en savoir plus sur les circonstances de la mort. Pendant l'autopsie, "aucune trace d'agression violente", n'a été relevée. Mais l'état de décomposition avancée du corps empêche le médecin-légiste de s'exprimer davantage sur ce qui a pu provoquer le décès.
Auditions
Des auditions sont toujours en cours, notamment du voisinage. Pour rappel, c'est le propriétaire de l'appartement, accompagné d'un huissier, qui a découvert le capharnaüm : des détritus occupaient tout l'espace. Le locataire, qu'il venait éventuellement déloger, a quitté les lieux. L'endroit servait a priori de squat et de refuge pour la population migrante.
"Pour le moment, on a aucune piste particulière. S'il s'avère qu'il s'agit d'une femme migrante, il sera très difficile d'en savoir plus. A moins que quelqu'un ayant été à Calais à cette période là signale une disparition...", suggère le Parquet de Boulogne-sur-Mer. Le décès remontrait au mois d'août ou septembre.