Le quartier du Fort Nieulay avait été le théâtre d'une flambée de violences, dans la nuit de samedi à dimanche.
Un jour et demi après la nuit de violences qui a agité le quartier du Fort-Nieulay à Calais, en marge du mouvement des Gilets jaunes, les treize gardes à vue ont été levées, a indiqué ce lundi matin le parquet de Boulogne-sur-Mer.
Des convocations en mars et avril
Huit d'entre elles vont avoir des suites pénales et les personnes interpellées seront convoquées au tribunal en mars et en avril.
Deux autres vont faire l'objet de procédures complémentaires, et les enquêteurs devront notamment entendre les policiers visés par des tirs de projectiles.
Les trois dernières gardes à vue ont été classées sans suite, les enquêteurs n'ayant pas trouvé de lien solide enter ces personnes interpellées et les actes qui leur étaient reprochées.
La nuit du samedi 1er au dimanche 2 décembre a été violente, à Calais. Neuf véhicules ont été incendiés, dont un camion-benne, deux stations-essence ont été vandalisées et de nombreuses dégradations ont été commises, notamment sur des abribus. Deux policiers ont également été blessés aux jambes par des tirs de projectiles.
Le préfet du Pas-de-Calais Fabien Sudry avait dit hier distinguer "des groupes radicalisés" qui sont "animés d'une volonté de blesser, voire de tuer". En témoigne, soulignait-t-il, la découverte d'une bouteille de gaz dans les barricades.