C'est l'une des pires épidémies qu'ait connu l'Angleterre ces dernières et années, et elle survient dans un contexte fragile : Thérésa May a présenté des excuses la semaine dernière, après l'annulation de 55 opérations jugées non-urgentes et alors que les hôpitaux saturent.
"Des chiffres récents ont montré que les hôpitaux en Angleterre ont atteint un "niveau de crise", avec des temps d'attente allongés pour les urgences et des retards dans les ambulances", indiquent nos confrères du DailyMail.
Un partenariat franco-britannique
C'est la raison pour laquelle le centre hospitalier a émis un communiqué, mercredi, afin d'inviter les Britanniques à venir se faire soigner dans leurs locaux. "A l'heure où le Service National de Santé (NHS) britannique est contraint d'annuler toutes les interventions chirurgicales non-urgentes jusqu'en février, les patients du NHS peuvent se tourner vers le Centre Hospitalier de Calais pour leur chirurgie", indique le centre hospitalier dans un communiqué traduit dans les deux langues.
Cette annonce fait suite à un partenariat noué en 2016 entre l'hôpital et le NHS, afin de réduire les temps d'attente en matière de santé. Sur place, des équipes anglophones permettent une prise en charge des patients britanniques, permettant de faire le lien entre le corps médical et les médecins anglais.
Un accord qui fait polémique en Angleterre : "Les patients méritent mieux que d'être forcés de traverser la Manche pour leurs soins", a ainsi déclaré Jonathan Ashworth, parlementaire issu du parti travailliste.