Une bonne nouvelle pour sauver cet édifice métallique datant de 1859 auquel touristes et locaux sont attachés.
"L'arrêté préfectoral a été signé. On nous l'a communiqué hier (7 juillet 2022). Ca y est, le phare est classé" , assure Jean-Michel Taccoen, adjoint au maire de Marck-en-Calaisis. Ce phare métallique qui date de 1859 est un des tout derniers d'Europe. En France, c'est même le dernier. Attrait touristique, il marque aussi la limite entre la Mer du Nord et la Manche, sur la commune de Marck-en-Calaisis, située entre Dunkerque et Calais.
A l'origine, de conception britannique, il avait été fabriqué pour signifier un banc de sable, qui existe toujours, et où une colonie de 300 phoques a élu domicile, mais qui ne doit plus obligatoirement être signalé par un phare : "les moyens modernes de repérage des navires ne justifient plus l'existence de ce phare" précise Jean-Michel Taccoen qui ne doute pas de l'intérêt patrimonial de cette structure métallique.
Des travaux non chiffrés pour le moment
Actuellement, "la lumière est intacte et est entreposée à la capitainerie de Boulogne-sur-Mer. Il faut refaire la cabine du gardien de phare mais le gros de la structure, tient bien"
Selon l'élu, ce classement ou cette inscription au titre des monuments historiques va dans le bon sens. Propriété de l'Etat, le phare pourrait devenir propriété du Conservatoire du Littoral dont Jean-Michel Taccoen est président. "Du moins, après les vacances scolaires, nous allons effectuer des démarches pour aller dans ce sens", explique-t-il.
Si le budget pour entretenir le phare n'est pas chiffré, l'intérêt patrimonial, touristique, l'attachement des personnes habitant localement à cet édifice, semblent motiver une volonté politique de le sauver.