Fresnicourt-le-Dolmen : elle trouve des ossements en forêt et pense qu'ils appartiennent à sa soeur disparue en 1967

Une sexagénaire a saisi les services de gendarmerie le 22 mars, déclarant avoir trouvé des ossements dans un bois à Fresnicourt-le-Dolmen (Pas-de-Calais).  Elle pense qu'ils appartiennent à sa soeur, qui a disparu en juillet 1967.

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S'agirait-il d'un "cold case", comme on dit dans le jargon policier, une affaire ancienne et non-élucidée ? Vendredi 22 mars, une dame âgée d'une soixantaine d'années contacte la gendarmerie pour signaler qu'elle a trouvé, la veille, des ossements dans le bois de Verdrel à Fresnicourt-le-Dolmen, dans le Béthunois (Pas-de-Calais).

 


Disparue depuis plus de 50 ans ?


Là où l'affaire se complique, c'est que la requérante semble persuadée que les trois os qu'elle a découverts appartiennent à sa soeur, qui a disparu le 5 juillet 1967 dans le secteur, à Grenay.

La sexagénaire a indiqué aux militaires l'endroit précis où elle dit avoir fait la découverte, au pied d'une souche située à une soixantaine de mètres de l'entrée du bois de Verdrel. 

Les techniciens de l'identification criminelle de la gendarmerie se sont rendus sur place et ont gelé les lieux. Les trois ossements ont été saisis pour analyses, afin notamment de déterminer dans un premier temps s'il s'agit d'os provenant d'un corps humain ou d'un animal


Une jeune femme disparue en 1967


L'affaire réveille bien un lointain souvenir dans le village de Fresnicourt-le-Dolmen, où on évoque depuis plus de 50 ans la disparition d'une jeune femme dans la région. "La famille a toujours été certaine qu'elle se trouvait là", dit-on dans cette bourgade de 800 âmes.

Des proches qui, depuis des décennies, n'auraient cessé de chercher la disparue. Certains ont pensé qu'elle aurait pu chuter dans un puits, à l'époque, peut-être au retour d'une soirée. Une enquête avait bien été ouverte à l'époque.


Prescription


"Il y a des investigations en cours pour déterminer l'identification et la datation", indique le parquet de Béthune, qui reste très prudent quant à cette découverte d'ossements. "Pour l'instant on ne recoupe pas, dans la mesure où les ossements n'ont pas encore été analysés. On ne va pas commencer à échafauder sur des fables", prévient un magistrat.

Si ces os retrouvés sont humains, et appartiennent bien à cette disparue, il s'agirait alors d'une affaire hors-norme. Si le dossier était criminel, "sauf éléments particuliers, la prescription paraît acquise", conclut le parquet.



 
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