La Casa San Martin : un morceau d’Argentine sur la Côte d'Opale

Une maison de maître au 113, de la Grande Rue en plein centre de Boulogne-sur-Mer sur laquelle flotte en permanence le drapeau argentin. Il symbolise la dernière demeure du général San-Martin, le libérateur de l’Argentine au XIX ème siècle. Haut lieu de pèlerinage, ce musée a désormais à sa tête un nouveau conservateur.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Il nous ouvre la porte en grand uniforme, celui du régiment de grenadiers à cheval inspiré de celui des soldats de Napoléon Bonaparte et créé par le général San Martin pour libérer l’Argentine. À 50 ans, Silvio Castro, major de cavalerie est le 23 ème conservateur chargé de veiller sur ce lieu. « C’est un patrimoine national. Je suis fier de gérer ce musée, d’ouvrir la culture argentine aux visiteurs venus d’Argentine, de France ou d’ailleurs. J’accueille le public pour des visites, des conférences ou des concerts. »

Dans cette belle demeure comme figée dans le temps, des collections d’armes, de peinture, d’uniformes, des portraits du général San Martin. Les escaliers grincent et nous mènent au deuxième étage. C’est dans cet appartement mis à disposition par Maître Gérard, avocat et journaliste boulonnais que vivra les deux dernières années de sa vie, José de San Martin. Nous sommes en 1848. Ce stratège militaire a libéré trente ans plus tôt l’Argentine, le Chili et le Pérou de la domination espagnole. Exilé à Paris en 1831, il fuit les émeutes de la Révolution de février. Il choisit Boulogne-sur-Mer, port important et passage obligé pour aller vers l’Angleterre au cas où les choses dégénéraient en France.

San Martin n’arrive pas seul. Il est accompagné de sa fille, son gendre et ses petites-filles. Le militaire âgé alors de 70 ans est venu avec le bureau qui l’a accompagné dans ses batailles ; Il tombe sous le charme de Boulogne et décide d’y rester.

Le 17 août 1850, San Martin meurt dans son lit. Sa dépouille est inhumée dans la crypte de la basilique Notre-Dame puis sera rapatriée à la cathédrale de Buenos Aires. En 1928, l’Etat argentin devient propriétaire de la maison, rebaptisée     

Casa San Martin

Boulevard Sainte-Beuve devant Nausicaa, une imposante statue équestre du général lui rend hommage. Chaque 17 août, jour anniversaire de la mort du Libertador, une cérémonie est organisée. Dans la banlieue de Buenos Aires, une ville porte le nom de Boulogne sur Mer.

Dans l’entrée de la Casa San Martin, un  grand livre d’or avec des petits mots de remerciement, beaucoup sont en espagnol car la capitale boulonnaise est un lieu de pèlerinage incontournable pour les Argentins en voyage en France.

(La Casa San Martin se visite gratuitement du mardi au samedi de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h)

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
choisir un sujet
en region
choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information