Lens : prolifération de cafards à l’hôpital, les nuisibles en passe d’être éradiqués

Un patient, admis durant la deuxième quinzaine d’août, aurait ramené des cafards dans ses vêtements. "Les gens peuvent venir se faire soigner sans avoir de craintes", tient toutefois à rassurer le secrétaire adjoint Force Ouvrière du CH de Lens.

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L’alerte a été lancée durant la deuxième quinzaine d’août. Des membres du personnel de centre hospitalier de Lens ont remarqué une présence anormale de cafards dans certains services, notamment aux abords des points d’eau comme les éviers et des appareils électroménagers.

L’information, divulguée par nos confrères de la Voix du Nord, nous a été confirmée par Patrick Ramillon, secrétaire adjoint Force Ouvrière à l’hôpital de Lens. Comment sont-ils arrivés là ? Une enquête a été diligentée dans le cadre du CHSCT, le comité d’hygiène de sécurité et des conditions de travail.

La plus forte probabilité est qu’un patient ait amené ces nuisibles-là dans ses affaires, ses vêtements.

Patrick Ramillon, secrétaire adjoint Force Ouvrière au CH de Lens

"Il semblerait que le vecteur soit communautaire, explique le syndicaliste. La plus forte probabilité est qu’un patient ait amené ces nuisibles-là dans ses affaires, ses vêtements".

Selon lui, la présence de ces nuisibles a été repérée dans deux chambres, mais aussi dans d’autres secteurs de l’hôpital. "Oui, il y a eu prolifération dans d’autres unités que l’unité originelle où les cafards ont été aperçus en premier", concède-t-il, même si Patrick Ramillon souligne une gestion interne de l’événement "maitrisée par la direction" qui a mandaté une entreprise spécialisée pour intervenir rapidement.

"Les agents sont là pour prodiguer des soins, pas pour chasser des nuisibles"

"Toute l’institution est en ordre de bataille", assure le syndicaliste et membre du CHSCT. Des pièges ont par ailleurs été installés dans les secteurs de l’hôpital les plus touchés. "J’ai effectué des relevés ce matin et je peux vous dire qu’il n’y a pas eu de résurgence importante de nuisibles, hormis le secteur originel qui est encore embêté".

Quels sont les secteurs touchés ? Impossible d’obtenir une réponse. "Les gens peuvent venir se faire soigner sans avoir de craintes, tient à rassurer Patrick Ramillon. À ma connaissance, aucun patient n’a eu de désagréments avec ça".

Des patients préservés, contrairement au personnel de l’hôpital dont le moral est impacté, indique-t-il : "bien évidemment, les équipes sont perturbées mais je tiens à souligner le professionnalisme des agents hospitaliers qui ne cèdent pas à la panique".

Au moins deux membres du personnel ont toutefois ramené des cafards chez eux. Un stress quotidien qui se rajoute à la surcharge de travail. "Ils sont là pour prodiguer des soins, pas pour chasser des nuisibles", conclut le secrétaire adjoint FO, qui espère que la situation revienne le plus rapidement possible à la normale. Contactée, la direction de l’hôpital de Lens n’a pas répondu à nos sollicitations.

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