Les Sang et Or se préparent cette semaine à affronter deux fois Metz, descendus de Ligue 1 et premiers au classement avec quelques points d'avance.
La semaine va être chargée, pour le RC Lens comme pour le FC Metz. Les deux équipes vont s'affronter par deux fois : mardi soir au Stade Bollaert pour les 1/32 de finale de la Coupe de la Ligue et samedi soir au Stade Saint-Symphorien pour la 6e journée de Ligue 2.
"C'est deux compétitions différentes" assure l'entraîneur lensois Philippe Montanier. "Là c'est la Coupe, avec un match couperet. On sait qu'une des deux équipes sera pas là au deuxième tour, et le championnat ça reste une autre compétition."
#Montanier : “On va jouer @FCMetz 2 fois d'affilée mais il s'agit de 2 compétitions différentes. Ce sera 2 belles confrontations en tous cas.“ #conf #RCLFCM #CdL #rclens
— Racing club de Lens (@RCLens) 27 août 2018
Deux matches sous haute tension pour les supporters, interdits de déplacement dans l'une et l'autre ville par les deux préfectures, mais surtout deux belles affiches pour ce début de saison, entre les clubs qui se partagent le podium du championnat.
Un "challenge intéressant"
Metz d'abord, qui à 15 points fraîchement descendu de Ligue 1, fait office de poids lourd dans la compétition. Une équipe "vraiment très costaude qui impressionne tout le monde" selon les mots de Philippe Montanier, qui entrevoit un "challenge intéressant à relever".
Et puis le RC Lens à 12 points, auteur d'un excellent début de saison après une année mitigée, marquée par une longue course au maintien. Seuls Cyrille Bayala "pas apte à jouer" et Mouaad Madri, "encore en reprise" ne pourront pas être alignés. Autrement dit, le technicien a l'embarras du choix pour les deux épreuves qui s'annoncent.
L'ombre du championnat 1998
Les deux équipes ont une histoire. On pense notamment au championnat de France 1998 où Lens, à égalité avec 68 points avec Metz, ne l'a emporté qu'avec une différence de 5 buts. D'où une certaine tension entre les clubs et leurs groupes d'ultras, ce qui a motivé l'arrêté des préfectures de Moselle et du Pas-de-Calais.
"Ça a un effet pervers parce que ça va radicaliser un peu certaine frange de supporters alors que tout se passe bien" juge Norman Noisette, dirigeant de la Fédération Lens United. "Nous on est ouverts à la discussion ou au dialogue."
"C'est la plus grosse équipe, la plus forte qu'on va rencontrer, certainement la meilleure" confie en tout cas Philippe Montanier. Et de glisser : "Tout le monde a l'ambition, toujours, d'essayer de battre le meilleur."