De samedi 23 octobre, 6h du matin, à dimanche 24, 14h30, Nicolas Delepaut a monté et descendu le terril de Loos-en-Gohelle (Pas-de-Calais). Très exactement 82 fois. Le but ? Multiplier les dons pour une association.
Le terril 74A de Loos-en-Gohelle est le plus grand d'Europe puisqu'il culmine à 180m d'altitude. Nicolas Delepaut, 35 ans, a choisi de le monter et de le descendre 82 fois, d'abord en courant puis, au fil des heures, en marchant. Le nombre de répétitions n'a pas été choisi au hasard puisqu'elles ont permis, cumulées, de grimper l'équivalent de la hauteur du mont Everest, soit 8848m.
La performance a été commencée tôt samedi 23 octobre dans la matinée et terminée ce dimanche après-midi vers 14h30. "Je pensais le faire en 24h, il m'en a fallu finalement 30", remarque cet enfant du village, quelques heures plus tard par téléphone, content d'en avoir terminé avec son défi. Quelques soucis au tibia l'ont obligé à se faire soigner en route mais le corps a finalement tenu. C'est peu dire qu'il l'entraîne tout au long de l'année en partant randonner ou lors de trails.
Un défi pour récolter des fonds pour les enfants malades et les femmes en rémission d'un cancer du sein
Sur l'ensemble de son périple, il a pu être encouragé par ses proches, des badauds ou des gens alertés de son défi. "Il y a eu un bon engouement. Je n'ai été seul qu'une petite partie de la nuit", explique le sportif pas du tout dégouté par ces dizaines d'heures d'effort : "ça m'a donné envie de réfléchir à un autre défi dans le même genre". Il reconnait néanmoins que "l'effort était ingrat et redondant".
Le défi n'était pas vain. Il devait être une publicité à la cause défendue par Nicolas Delepaut et pour laquelle il récoltait des fonds. L'argent va être remis à l'association A Chacun son Everest qui propose des séjours pour les enfants atteints de leucémie ou de cancer, ainsi que pour les femmes en rémission du cancer du sein. Pour l'instant, 1.700 euros ont été récoltés. Mais c'est sans compter les promesses de dons des entreprises ou celles que vous pouvez encore faire ici.
Retrouvez ici le reportage (Léo Marron et Fabien Garreau) que France 3 Hauts-de-France lui avait consacré avant son départ.