10 ans après la mort de Bruno Deligny à Montreuil-sur-Mer, sa famille lance un nouvel appel à témoin

Le 19 décembre 2012, Bruno Deligny, chauffeur-livreur originaire de Brimeux est retrouvé mort devant les locaux de son entreprise. Sans réponse depuis 10 ans, sa famille et ses proches se mobilisent pour faire avancer l’enquête. Des appels à témoin sont distribués ce samedi 17 novembre dans la commune de Montreuil-sur-Mer (Pas-de-Calais).

Pas de témoins et une enquête qui piétine. Il y a 10 ans, Bruno Deligny, chauffeur-livreur de 46 ans, est retrouvé mort devant les locaux de l’entreprise Vigneron, à Montreuil-sur-Mer. Ses collègues découvrent son corps tuméfié devant le hangar. Depuis, l’enquête judiciaire est toujours en cours.

Craignant que l’affaire soit clôturée, ses proches ont décidé de se mobiliser pour le dixième anniversaire de sa mort. "On espère un témoignage", confie Jean-Michel Desry, le beau-frère de la victime. Sa femme et lui vont afficher une banderole à l’entrée de Montreuil-sur-Mer, "près de l’endroit où Bruno a été tué", précise Jean-Michel Desry.

"Eviter l’oubli"

1000 tracts ont été imprimés. La famille et les proches de Bruno Deligny les distribueront ce samedi dans les maisons et commerces de la commune, pour "éviter l’oubli et délier les langues", précise Jean-Michel Desry. Toute personne ayant une information est invitée à appeler la gendarmerie d’Ecuires. Pour faciliter les démarches, un numéro de téléphone et une adresse mail dédiés ont également été créés.

En novembre dernier, la sœur et le beau-frère du défunt avaient organisé une distribution de tracts auprès des habitants de Beaurainville, Hesdin, Campagne et Maresquel. "On s’est aperçu que ce drame est toujours vivant dans les esprits", ont confié Jean-Michel et Eliane Desry. Garagiste, boucher et cafetier de Brimeux leur ont apporté leur soutien. Des échanges qui les ont "aidés à tenir", affirment-ils, même si pour le moment, aucun élément nouveau n’a pu leur être apporté.

Alors que l’arme n’a pas été retrouvée, deux personnes sont toujours mises en examen. Sans nouvelles de la gendarmerie, Jean-Michel Desry attend d’être reçu par Justine Vérité, la juge en charge de l’affaire. Le couple espère "une petite chose, un petit détail", qui aurait échappé aux enquêteurs.

Pour contacter la famille : 07 80 99 19 12 ou brunodelignyespoirorange.fr

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