Après un mois de juillet radieux pour le tourisme régional, on constate que les visiteurs anglophones sont toujours plus nombreux à venir visiter les sites historiques de la Grande guerre.
Le centenaire de la Première Guerre Mondiale touche à sa fin, mais on peut déjà dire que ses effets se sont faits sentir ces quatre dernières années sur ce qu'on appelle le tourisme de mémoire.
Sur les sites historiques de la Grande guerre, les descendants de soldats anglais, américains, canadiens, australiens ou néo-zélandais choisissent cette période pour se recueillir.
À l'image de Jason Robbin, qui n'a pas choisi au hasard la date de sa visite au mémorial de Vimy, entre Arras et Lens. "C'est mon premier voyage en Europe, mon premier voyage hors du Canada" explique le touriste. "Je voulais être ici aujourd'hui car c'est une date importante pour nos pays."
Donner envie de revenir
Une clientèle que cherchent justement à attirer les professionnels du tourisme dans la région. "On a réussi le pari de faire que le regard soit attiré sur notre région" se félicite Frédéric Leturque, président du Comité Régional du tourisme Hauts-de-France, "que les publics très éloignés, néo-zélandais, canadiens, américains, britanniques, viennent sur les traces de leurs aïeux et surtout, parce qu'on les a bien accueillis, on leur donne envie de revenir."
Qu'il s'agisse d'honorer la mémoire de ses ancêtres, de profiter du beau temps ou de visiter Cassel, fraîchement élue "village préféré des Français", la région a attiré un nombre record de touristes en juillet.