Herta va investir 85 millions d'euros dans ses usines françaises pour augmenter sa capacité de production
Le groupe de charcuterie Herta va investir près de 85 millions d'euros en deux ans dans ses usines françaises, afin notamment de renforcer ses capacités de production et de poursuivre sa montée en gamme, a-t-il annoncé jeudi.
"Leader" sur la charcuterie
Ce plan d'investissements sera prioritairement concentré sur les sites de production, avec 57 millions d'euros pour l'usine de Saint-Pol-sur-Ternoise (Pas-de-Calais), et 25 millions d'euros pour le site d'Illkirch-Graffenstaden (Bas-Rhin)."Sur la charcuterie, on est devenu leader depuis trois ans, on a 14% de parts de marché et on est leader sur les jambons cuits, les saucisses knackis, les lardons", s'est réjoui Arnaud de Belloy, directeur général d'Herta-France, lors d'un entretien avec l'AFP.
"Il y a un besoin de capacité. Comme on est en croissance, il faut suivre la demande sans augmenter nos coûts et puis, c'est un secteur où la qualité, la sécurité alimentaire est clé", a-t-il ajouté.
Un nouvel atelier pour les knackis
Avec notamment les confinements successifs, le groupe a vu cette année augmenter ses ventes de pâtes à tarte, lardons, saucisses et jambons.À Saint-Pol, usine qui produit jambons, knackis, lardons et croque-monsieur, "on a une partie extension, modernisation du site et la création d'un nouvel atelier pour les knackis", a expliqué M. de Belloy.
Cet atelier doit être terminé "à la fin de l'année prochaine", selon le dirigeant, qui prévoit par ailleurs une augmentation des capacité de production pour les jambons et d'autres produits, ainsi qu'une amélioration des conditions de travail sur ce site qui emploie 1.200 salariés.
Si ce plan d'investissements ne s'accompagne pas de recrutements à proprement parler, M. de Belloy, indique que son groupe "recrute régulièrement" et encore cette année. Depuis juillet 2020, Herta est une co-entreprise détenue à 60% par le groupe espagnol Casa Tarradellas et à 40% par Nestlé.