Salon de l'agriculture : Guillaume, éleveur à Auchy-les-Mines, opte pour la Rouge Flamande

Cinq ans après avoir repris l'exploitation de son père, Guillaume Dedourge choisit la race bovine Rouge Flamande et s'apprête à passer au bio. 

Il a choisi de délaisser la célèbre vache laitière Holstein. Guillaume Dedourge, agriculteur à Auchy-les-Mines (dans le Pas-de-Calais), a entrepris une transition de son exploitation vers la race bovine Rouge Flamande. Et pour la deuxième fois, il présente une de ses bêtes au Concours général agricole du Salon de l'agriculture.
 

 

"Faire découvrir la race au public"


Le porte-drapeau, c'est Nielle des blés, 3 ans, née à la ferme. "Elle a une belle morphologie, une bonne pâte, un bon aplomb et une belle mamelle, commente Guillaume Dedourge. C'est une belle reconnaissance. On est content de faire découvrir la race au public."

La race Rouge Flamande est en effet moins connue et moins répandue que son homologue l'Holstein (les vaches à robe blanche à pie noir).

Il y a cinq ans, quand Guillaume Dedourge a repris l'exploitation de son père, il a décidé de convertir progressivement son bétail.
 
 

Un intérêt pour la végétation


Mais ce n'est pas que pour la couleur de la robe que l'agriculteur a fait ce choix. 

François Chemin, technicien du conservatoire des sites naturels, explique : "L'intérêt de la Rouge Flamande, c'est qu'elle est rustique et qu'elle peut interagir sur des milieux naturels et les entretenir. Ça évite d'intervenir avec des engins pour faire avec des fauches, par exemple. La Rouge Flamande va pouvoir entretenir la végétation. C'est favorable à tout un tas d'espèces." 

Cette race rustique comporte selon eux un réel atout pour les champs de Guillaume Dedourge. Progressivement, il passe son cheptel en Rouge Flamande. Il compte désormais vingt Rouges Flamandes sur les cinquante vaches qu'il possède. 
 
 

Un intérêt pour le goût

Autre intérêt qu'à trouver Guillaume Dedourge dans cette race, c'est le goût qu'elle procure. "Son lait est plus riche et la viande a un goût plus persillée", note-t-il.

Il s'essaie même à la fabrication de saucissons : avec un artisan transformateur, il fabrique des saucissons composés "entre 70 % à 75 % de bœuf et le reste en gras de porc".

Pour vendre sa vente, il s'est tourné directement vers le consommateur. "Ça nous permet de valoriser notre travail", savoure-t-il. Son prochain défi : convertir son exploitation à l'agriculture biologique.
 
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